Pratiques agricoles et développement durable
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Cependant, ces pratiques agricoles ne sont pas sans conséquences sur notre environnement.
Produire plus signifie souvent polluer plus, consommer plus.
Comment l’Homme, peut-il améliorer sa production tout en respectant l’environnement, c'est-à-dire en poursuivant les objectifs du développement durable ?
L’agriculture
céréalière demande la
plupart du temps l’emploi de
pesticides et
d’insecticides, et
l’utilisation de matériels
agricoles, grands consommateurs de
carburant.
Pour limiter ces effets négatifs, quelques
pratiques respectueuses de l’environnement peuvent
être utilisées par les agriculteurs.
• Équipement des tracteurs avec
des GPS
Le GPS (Global Position System) est un
appareil qui permet de recevoir d’un satellite des
images précises du champ où se trouve le
tracteur équipé d’un tel
système.
L’utilisation des GPS permet ainsi :
– de diminuer le nombre de
recroisements (c'est-à-dire le fait de
passer au même endroit plusieurs fois) lors du
travail du sol ;
– une plus grande efficacité du travail des
tracteurs, soit une réduction de 10 %
de la consommation de carburant ;
– une meilleure gestion de la
quantité de graines
semées ;
– un meilleur contrôle et donc une
baisse des doses de pesticides et
d’insecticides répandues dans les
champs.
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Doc. 1 : Un agriculteur aux commandes de son tracteur. |
• Utilisation des charrues
déchaumeuses
Ce type de charrue enfouit l’humus en le retournant
seulement sur environ 10 cm de profondeur ce qui permet
de préserver la faune et la flore du
sol.
L’agriculteur passe ainsi moins de temps à
labourer et là encore économise du
carburant.
• Contrôle des
semences
Les graines semées sont
sélectionnées par les scientifiques.
Elles sont plus précoces,
plus résistantes aux maladies et
ont une meilleure valeur alimentaire.
Les rendements sont ainsi
améliorés.
• Réduction de la surface de
terres cultivées
Limiter la surface des terres cultivables et laisser le
reste en prairies permet de limiter les traitements et
les doses de pesticides et d’insecticides.
Une bonne rotation des cultures limite
également les risques de maladies et de mauvaises
herbes.
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Doc. 2 : Champ de céréales et prairies. |
Les éleveurs de vaches laitières sont de plus en plus nombreux à adopter des mesures respectueuses de l’environnement.
• Prolongation du temps au
pâturage
Les animaux sont laissés le plus longtemps
possible au pâturage : ils se
nourrissent d'herbe qui coûte moins cher
à produire que le maïs, aliment donné
lorsque les vaches sont en stabulation.
Dans les pâtures, on fait aussi pousser du
trèfle qui est capable de capter l'azote de l'air
et de le transformer en élément nutritif
pour la prairie.
On évite ainsi les apports d'engrais chimiques.
Les déjections épandues par les animaux au
pâturage suffisent.
• Augmentation de la surface des
espaces vitaux
Le bâtiment qui abrite les vaches l’hiver
s’appelle une stabulation.
Les plus récentes permettent d’accueillir
plus de vaches dans un espace plus grand, mieux
aéré et à l’abri des
variations de température. Les vaches sont ainsi
moins stressées et produisent ainsi un lait de
meilleure qualité.
Les stabulations sont nettoyées par des
robots racleurs qui
récupèrent le fumier. Ce dernier est
ensuite stocké et traité dans des fosses
afin d’éviter la pollution de l’eau et
du sol.
• Modernisation de la
traite
La traite des vaches est maintenant
réalisée par des machines, appelées
trayeuses. La durée de la traite étant
programmée, cela permet
d’économiser de
l’énergie. Par ailleurs, ces
nouvelles salles permettent d'améliorer
les conditions d’hygiène.
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Doc. 3 : Traite des vaches à l'aide de trayeuses. |
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