L'environnement

On comptait en 2016 près de 7,5 milliards d’êtres humains sur la Terre, et il y en aura environ 10 milliards en 2050. Cette croissance démographique, bien qu’inégale selon les pays, s’accompagne d’une amélioration globale des conditions de vie.

Si un grand nombre de personnes à travers le monde vit encore sous le seuil de pauvreté, notamment dans certains pays d'Afrique ou en Asie, une part toujours plus importante de la population mondiale vit désormais dans des villes toujours plus grandes : c’est le phénomène d’urbanisation, qui se fait au détriment de terres cultivables.

Pour garantir à cette population urbaine grandissante un accès constant aux besoins élémentaires en eau potable, électricité et nourriture variée en quantité suffisante, l’Homme a imaginé des solutions souvent destructrices pour l’environnement.

L’agriculture productiviste recherche le meilleur rendement possible à l’hectare, c'est-à-dire la récolte la plus importante possible. Ceci passe par l’utilisation toujours plus grande d’engrais ou de pesticides qui polluent les nappes d’eau souterraines, appauvrissent d’année en année la fertilité des sols et accélèrent leur désertification.

La construction d’aménagements électriques de plus en plus grands (barrage des Trois Gorges en Chine, centrales nucléaires) ainsi que l’exploitation de ressources énergétiques non renouvelables (charbon, pétrole, etc.) provoquent des catastrophes écologiques :

• destruction d’écosystèmes entiers ;
• accident nucléaire (Fukushima en 2011, par exemple) ;
• épuisement des ressources ;
• réchauffement climatique.

Petit à petit, il y a eu une prise de conscience sur le fait que notre mode de développement n'est pas durable sur le long terme. En effet, il repose sur une exploitation massive des ressources sans attendre leur renouvellement ou leur régénération.
Ainsi, la notion de développement durable a été définie.

Un développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations d'aujourd'hui tout en préservant les besoins des générations futures.

Il a fallu attendre 1972 et le premier Sommet de la Terre organisé par l’ONU pour qu’il y ait vraiment une prise de conscience collective sur la nécessité de protéger notre environnement, afin de pouvoir le transmettre aux générations futures.
Ces sommets sont longtemps restés symboliques, mais ils sont de plus en plus importants aux yeux de la population.

En 2015, la France a même accueilli une conférence sur le climat (Cop21) réunissant quasiment tous les pays du monde (195 sur 197). Cette conférence a abouti à un accord international sur les objectifs à atteindre concernant la limitation du réchauffement climatique.

L'action la plus efficace reste l’addition de toutes les petites actions individuelles, qui sont destinées à limiter le gaspillage, à réduire notre consommation et à baisser notre impact sur l'environnement.

À l’échelle locale, des associations ou des actions coordonnées de citoyens prennent l’initiative :

• de nettoyer les plages ou les forêts des déchets plastiques ou non dégradables ;
• de promouvoir une agriculture biologique respectueuse de l’environnement ;
• de promouvoir la consommation d’aliments locaux, etc.