Le vocabulaire de l'argumentation
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Pour mieux comprendre et savoir écrire un texte
argumentatif, il faut manier un vocabulaire spécifique
afin de transmettre des idées précises et
percutantes.
1. Les mots de l'argumentation
L'argumentation peut
servir :
Pour exprimer une opinion, celui qui parle ou qui écrit doit donc argumenter, en mettant en avant des exemples ou des idées qui apportent des preuves capables de convaincre son interlocuteur.
Quelques synonymes :
- à défendre sa thèse (= son point de vue) ;
- à réfuter le point de vue de son interlocuteur.
Pour exprimer une opinion, celui qui parle ou qui écrit doit donc argumenter, en mettant en avant des exemples ou des idées qui apportent des preuves capables de convaincre son interlocuteur.
Quelques synonymes :
- une opinion, un argument = une idée, une conviction, un jugement ;
- argumenter = alléguer, invoquer, soutenir une thèse ;
- réfuter = objecter, s'opposer, rétorquer, contester.
2. Les mots qui font l'argumentation
a. La construction d'un texte argumentatif
Le texte argumentatif
s'articule autour d'une structure précise :
- énonciation de la thèse ou de l'idée défendue ;
- présentation d'exemples (chiffres, cartes, schémas, faits d'actualité, etc.) pour appuyer la thèse ;
- utilisation de connecteurs logiques qui expriment la cause, la conséquence, l'opposition, la condition ou l'hypothèse (à cause de, par conséquent, malgré, si, etc.) pour relier entre eux les différents arguments ;
- bilan avec rappel de l'idée de départ et conclusion avec l'idée d'arrivée.
b. Le choix d'un lexique
► La dénotation et la
connotation
Dans un texte argumentatif, les mots :
On peut parler aussi d'implicite, d'explicite, de sous-entendu ou de présupposé.
► Les connotations péjoratives et mélioratives
Certains mots sont porteurs d'une valeur : ils peuvent avoir un sens positif (mélioratif) ou négatif (péjoratif). Ce choix des mots et du registre de langue permet de donner une atmosphère particulière à un texte. Ce choix a également une grande importance dans l'impact du discours sur le destinataire.
Les mots sont des adjectifs ou des groupes nominaux.
Remarque :
Certains suffixes permettent de construire des termes péjoratifs ou mélioratifs : -âtre, -asse, -et(te), -ard(e), -issime, etc.
► Les modalisateurs
La modalisation marque la subjectivité (= l'opinion) de l'émetteur. Les modalisateurs peuvent être :
Dans un texte argumentatif, les mots :
- peuvent être utilisés dans leur sens usuel (= le sens que tout le monde comprend) : c'est la dénotation d'un mot ;
- prendre un sens subjectif (= qui ne peut être compris que dans un contexte bien précis) : c'est la connotation d'un mot.
On peut parler aussi d'implicite, d'explicite, de sous-entendu ou de présupposé.
► Les connotations péjoratives et mélioratives
Certains mots sont porteurs d'une valeur : ils peuvent avoir un sens positif (mélioratif) ou négatif (péjoratif). Ce choix des mots et du registre de langue permet de donner une atmosphère particulière à un texte. Ce choix a également une grande importance dans l'impact du discours sur le destinataire.
Les mots sont des adjectifs ou des groupes nominaux.
Exemples :
Il habite une vieille bicoque. → connotation péjorative
Il habite une charmante maisonnette. → connotation méliorative
Il habite une vieille bicoque. → connotation péjorative
Il habite une charmante maisonnette. → connotation méliorative
Remarque :
Certains suffixes permettent de construire des termes péjoratifs ou mélioratifs : -âtre, -asse, -et(te), -ard(e), -issime, etc.
Exemple : jaunâtre, de la
vinasse, blondinet, froussard,
rarissime.
► Les modalisateurs
La modalisation marque la subjectivité (= l'opinion) de l'émetteur. Les modalisateurs peuvent être :
- des signes de ponctuation et de typographie (guillemets, parenthèses, mots en gras et/ou en italique) ;
- des adverbes ou des groupes nominaux évoquant le doute, la certitude, la distance (peut-être, sans doute, certainement, etc.) ;
- des verbes qui expriment une opinion, un jugement, une certitude, une probabilité (pouvoir, vouloir, devoir, certifier, etc.).
L'essentiel
Le poids de l'argumentation dépend du choix des mots
que l'on utilise :
- pour construire son argumentation à l'aide de connecteurs logiques et d'exemples ;
- pour donner une idée précise, à l'aide de la connotation d'un mot, de sa valeur péjorative ou méliorative ou du choix d'un modalisateur.
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