L'école de la IIIe République
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L'école, qui est payante, est un privilège réservé aux plus riches. Cette situation va changer après la défaite contre la Prusse et le début de la IIIe République.
Au XIXe siècle, la France est encore un pays majoritairement rural. Les enfants commencent à travailler très tôt (parfois 5 ans) et leurs parents n'ont pas les moyens de les envoyer à l'école.
Beaucoup ne savaient ni lire, ni écrire. Seuls les enfants des familles aisées (les plus riches) avaient la chance d'être instruits. Ils allaient à l'école qui était payante et souvent tenue par des religieux.
En 1870, après la défaite contre les Prussiens, les nouveaux dirigeants décident de changer le système éducatif. L'objectif était d'instruire la population pour que la France puisse garder son statut de « grand pays ». Certains considéraient notamment que le manque d'instruction des soldats français avait entraîné la défaite contre la Prusse.
C'est Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, qui lance la grande réforme du système éducatif français.
Les « lois Ferry » sont votées en 1880 et 1881 et mettent en place les grands principes du système éducatif français :
→ L'enseignement devient gratuit dans les écoles publiques.
→ L'instruction devient obligatoire pour tous les enfants, filles et garçons de 6 à 13 ans. Elle peut se faire à l'école ou au sein de la famille.
→ L'école devient laïque : elle n'est plus contrôlée par les religieux. Le catéchisme est retiré des programmes et remplacé par la morale et l'instruction civique.
L'écolier se rend à l'école 5 jours par semaine : le jeudi et le dimanche sont les jours de repos.
Les
vacances sont bien moins
nombreuses et plus courtes que maintenant.
Chaque écolier porte un tablier et l'école
n'est pas mixte : il existe des écoles de filles
et des écoles de garçons.
Beaucoup considéraient que l'enseignement des filles était moins important et qu'il suffisait de les préparer à devenir de bonnes femmes de maison.
→ ils mettaient sur la
tête des mauvais élèves le
bonnet
d'âne,
→ ils pouvaient donner
de lourdes
punitions,
→ ils
retenaient les
élèves
après la classe,
→ ils faisaient aussi
subir des châtiments
corporels comme des coups de
bâtons aux élèves
indisciplinés.
Avec les lois Ferry, on observe une diversification des enseignements : lire, écrire, compter sont toujours une priorité mais on voit également apparaître de nouvelles matières :
La scolarité se terminait avec un examen appelé le « certificat d'études » passé entre 11 et 13 ans. Ce certificat faisait la fierté des familles et garantissait de trouver un travail.
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