La relation cause-conséquence
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Chacune représente un versant de cette relation qu’on peut situer temporellement : la cause commande et est antérieure à la conséquence.
Ex. : Faire chauffer de l’eau à cent degrés a pour conséquence de faire bouillir cette eau.
Attention !
Ne pas confondre la conséquence
et le but.
La conséquence = le résultat obtenu.
Le but = le résultat qu’on aimerait obtenir.
- Soit on met l’accent sur les raisons et on met
en relief la cause.
Ex. : L’eau bout car elle est chauffée à cent degrés. - Soit on met l’accent sur les effets et on met
en relief la conséquence.
Ex. : L’eau est chauffée à cent degrés donc elle bout.
Ils se divisent en deux catégories :
- Les conjonctions de coordinations « donc
» et « car ».
Ex. : Je n’irai pas faire du vélo car je me suis foulé la cheville. - Les adverbes et les locutions adverbiales :
Ex. : L’orage s’est déchaîné toute la nuit par conséquent la sortie en forêt est annulée.
La cause ou la conséquence peut être exprimée par :
-
un groupe prépositionnel.
La cause ou la conséquence est introduite par une préposition et ne comporte pas de verbe.
Ex. : La sortie est annulée à cause de l’orage. -
une proposition subordonnée circonstancielle de
cause.
Elle est introduite par une conjonction de subordination (parce que, puisque, etc.) ou une locution conjonctive (étant donné que, etc.).
Ex. : Puisqu’il parle anglais, il sera notre interprète.
Remarque : Le mode utilisé est en
général l’indicatif.
Cependant, lorsque la cause est introduite par « non que
» ou « soit que … soit que… »,
il faut employer le
subjonctif.
Ex. : Elle refuse de plonger, non
qu’elle ait
peur, mais parce qu’elle est fatiguée.
Elle refuse de plonger, soit
qu’elle ait
peur, soit qu’elle
soit fatiguée.
-
une proposition subordonnée circonstancielle de
conséquence.
Elle est introduite par une locution conjonctive (si bien que, de sorte que, etc.).
Ex. : Pierre, qui parle anglais, nous accompagnera de sorte qu’il sera notre interprète.
La conséquence peut aussi s’exprimer selon la
structure suivante : un adverbe d’intensité dans
la principale et « que » ou « pour que
» pour introduire la subordonnée (si…que,
tant…que, assez…pour que, etc.)
Ex. : L’eau était si claire
que je me suis baignée.
Les subordonnées de conséquence sont en
général à l’indicatif sauf
lorsqu’elles sont introduites par « assez
… pour que », « trop … pour que
» qui sont suivies du subjonctif.
Ex. : Il fait assez beau pour
qu’on puisse se baigner.
-
une proposition participiale.
Elle exprime la cause.
Ex. : N’ayant pas mes clefs, j’ai attendu devant la porte.
Ex. : Etre moniteur de plongée implique de savoir nager.
Ex. : J’ai fait chauffer de l’eau à cent degrés : elle bout.
Ex. : Il fait froid, je mets un pull.
La relation cause – conséquence est une relation logique qui présente deux aspects d’un même fait. L’expression d’un aspect (la cause, par ex.) ne va pas sans l’expression de l’autre (la conséquence).
Cette relation peut s’exprimer :
- soit de manière explicite avec des
moyens grammaticaux (connecteurs logiques,
compléments circonstanciels) ou lexicaux (champ
lexical de la cause ou de la conséquence) ;
- soit de manière implicite, selon la ponctuation ou le sens de l’énoncé.
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