L'Empire byzantin, conservation de l'Empire romain

En 476, à la chute de l’Empire romain d’Occident, l’Empire romain d’Orient devient le seul héritier de l’Empire romain.

L’Empire romain d’Orient prend alors le nom d’Empire byzantin, du nom de sa capitale, Byzance, qui deviendra Constantinople.
Comme l’Empire romain d’Occident, l’Empire byzantin est chrétien. À la différence de l’Empire romain, il n’est pas dirigé par un empereur mais par un roi qu’on appelle basileus. Autre différence majeure, la langue officielle de l'Empire romain d'Orient n’est pas le latin, mais le grec.

L’héritage de l’Empire romain est entretenu par des conquêtes. Justinien (527-565) étend ainsi le territoire de l’Empire : il reprend le sud de l’Espagne, le nord de l’Afrique et l’Italie, un territoire d’une importance symbolique considérable.

Il contribue aussi à la conservation de l’héritage romain et chrétien par la compilation des lois romaines dans le Code Justinien et par la construction de l’église Sainte-Sophie à Constantinople.

Dès la fin du VI^e siècle, les Lombards en Italie et les Slaves dans les Balkans chassent les Byzantins. Bientôt, les Perses prennent à leur tour la Syrie, la Palestine et l’Égypte.

Les Byzantins sont confrontés à de nouveaux ennemis : les Arabes au sud et les Turcs Seldjoukides. Pour mettre fin à leurs raids, l’empereur Romain IV Diogène les affronte lors de la bataille de Manzikert. C’est une lourde défaite pour l’Empire byzantin.

L’Empire byzantin ne cesse de s’affaiblir. En 1453, les Turcs prennent Constantinople : c’est la fin de l’Empire byzantin.