Les subordonnées circonstancielles de but (les finales)
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Objectifs :
Reconnaître les subordonnées finales et savoir
les construire.
1. Définition
La subordonnée de but, appelée aussi
finale, est une proposition qui assume la
fonction de complément circonstanciel de but
(ou de crainte) du verbe principal dont elle
dépend et avec lequel elle établit un rapport
logique. Elle exprime l'intention, le
résultat, l'objectif visé ou au
contraire évité par le fait de la
principale.
Exemples :
Paul s'est caché pour qu'on le laisse en paix.
Paul s'est caché de peur qu'on ne le voie.
Exemples :
Paul s'est caché pour qu'on le laisse en paix.
Paul s'est caché de peur qu'on ne le voie.
2. Les outils subordonnants
À l'exception des subordonnées
participiales, la subordonnée finale est une
proposition conjonctive introduite par :
• une locution conjonctive : pour que, afin que, de sorte que, de crainte que, de peur que.
Remarque : les locutions de peur que et de crainte que sont suivies, en langue soutenue, d'un ne explétif, sans valeur négative (à ne pas confondre avec la négation ne...pas).
Exemples :
Il s'est caché de peur qu'on ne le voie.
(= pour qu'on ne le voie pas)
Il s'est montré de peur qu'on ne le voie pas.
(= pour qu'on le voie)
• la conjonction que, après un verbe à l'impératif.
Exemple :
Viens, que je boutonne ton manteau !
(= afin que je boutonne ton manteau)
• une locution conjonctive : pour que, afin que, de sorte que, de crainte que, de peur que.
Remarque : les locutions de peur que et de crainte que sont suivies, en langue soutenue, d'un ne explétif, sans valeur négative (à ne pas confondre avec la négation ne...pas).
Exemples :
Il s'est caché de peur qu'on ne le voie.
(= pour qu'on ne le voie pas)
Il s'est montré de peur qu'on ne le voie pas.
(= pour qu'on le voie)
• la conjonction que, après un verbe à l'impératif.
Exemple :
Viens, que je boutonne ton manteau !
(= afin que je boutonne ton manteau)
3. Le mode
Le verbe de la subordonnée finale se met toujours
au subjonctif puisqu'elle exprime une intention avec un
résultat incertain, et non un fait réel.
Exemple :
Il a insisté pour que je vienne.
Exemple :
Il a insisté pour que je vienne.
4. Difficultés
Il faut éviter de confondre les
propositions subordonnées consécutives
et les propositions subordonnées
finales : la consécutive exprime le
résultat pur, atteint, d'une action ; la
finale, le résultat visé, recherché ou
évité.
Exemples :
Il a révisé jour et nuit de sorte qu'il a réussi son examen.
(= si bien que)
(Consécutive : résultat atteint)
Il a révisé jour et nuit de sorte qu'il réussisse son examen.
(= pour que, dans le but de)
(Finale : résultat envisagé)
Dans ces cas, il faut veiller à identifier clairement la nuance de sens, le mode utilisé (indicatif pour la conséquence / subjonctif pour le but) et éventuellement le mot subordonnant.
Exemples :
Il a révisé jour et nuit de sorte qu'il a réussi son examen.
(= si bien que)
(Consécutive : résultat atteint)
Il a révisé jour et nuit de sorte qu'il réussisse son examen.
(= pour que, dans le but de)
(Finale : résultat envisagé)
Dans ces cas, il faut veiller à identifier clairement la nuance de sens, le mode utilisé (indicatif pour la conséquence / subjonctif pour le but) et éventuellement le mot subordonnant.
L'essentiel
La proposition subordonnée conjonctive
complément circonstanciel de but,
appelée finale, établit un rapport
logique avec le fait de la principale dont elle
dépend. Elle en exprime le résultat
souhaité ou évité.
Introduite par une conjonction ou locution conjonctive de subordination, elle est toujours au subjonctif.
Introduite par une conjonction ou locution conjonctive de subordination, elle est toujours au subjonctif.
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