La différence entre les propositions subordonnées relatives et les propositions subordonnées conjonctives introduites par « que »
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Objectif :
Savoir bien différencier la proposition
subordonnée relative introduite par
« que » et la proposition
subordonnée conjonctive.
1. D'où vient la confusion ?
Les deux types de subordonnées sont introduites par
le même mot subordonnant
« que »
; or, ce mot a plusieurs natures :
• il peut être un pronom relatif servant à introduire une proposition subordonnée relative.
Exemple : Le livre que je lis est passionnant.
• il peut être une conjonction de subordination destinée à introduire une proposition subordonnée conjonctive.
Exemple : Je dis que ce livre est passionnant.
• il peut être un pronom relatif servant à introduire une proposition subordonnée relative.
Exemple : Le livre que je lis est passionnant.
• il peut être une conjonction de subordination destinée à introduire une proposition subordonnée conjonctive.
Exemple : Je dis que ce livre est passionnant.
Vérifications |
Le livre que j'ai lu est passionnant. | Je dis que le livre est passionnant. |
« Que » se rattache à | un nom | un verbe conjugué |
« Que » remplace un antécédent | oui, ici le livre | non |
Nature | pronom relatif | conjonction de subordination |
« Que » introduit | une proposition subordonnée relative |
une proposition complétive
COD du verbe principal
|
2. Comment éviter la confusion ?
Il faut déterminer la nature de que.
Pour cela il faut identifier le mot
complété par la proposition
subordonnée introduite par que.
Attention !
Il arrive parfois que la proposition subordonnée conjonctive se rattache aussi à un nom (et non pas à un verbe). Sa fonction n'est plus COD du verbe de la principale, mais complément du nom.
Exemples :
Je garde l'espoir qu'elle viendra. → subordonnée complétive.
L'espoir que j'ai m'aide à tenir. → subordonnée relative.
Attention !
Il arrive parfois que la proposition subordonnée conjonctive se rattache aussi à un nom (et non pas à un verbe). Sa fonction n'est plus COD du verbe de la principale, mais complément du nom.
Exemples :
Je garde l'espoir qu'elle viendra. → subordonnée complétive.
L'espoir que j'ai m'aide à tenir. → subordonnée relative.
L'essentiel
Lorsque « que » est un pronom relatif, on
peut le remplacer par un nom. Il se rattache à un nom
et introduit une proposition subordonnée relative, qui
fait partie du GN et est complément de
l'antécédent.
Lorsque « que » est une conjonction de subordination, on ne peut pas le remplacer. Il se rattache au verbe et introduit une proposition subordonnée conjonctive, qui fait partie du GV et est COD du verbe.
Lorsque « que » est une conjonction de subordination, on ne peut pas le remplacer. Il se rattache au verbe et introduit une proposition subordonnée conjonctive, qui fait partie du GV et est COD du verbe.
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