La phrase complexe : juxtaposition et coordination
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Objectif
Savoir analyser les différentes propositions
juxtaposées et coordonnées d’une phrase
complexe.
La phrase complexe contient plusieurs propositions (=
parties de phrases organisées autour d’un verbe
conjugué). Elle est constituée d'autant de
propositions qu'il y a de verbes conjugués.
Ces propositions peuvent être reliées de différentes manières : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
Ces propositions peuvent être reliées de différentes manières : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
1. La juxtaposition
Lorsque deux propositions sont séparées
par une virgule, un point-virgule ou par deux-points,
elles sont juxtaposées.
Elles ne dépendent ni de l’une ni de l’autre et présentent chacune un sens complet. Elles sont donc indépendantes (la nature des propositions juxtaposées est : « proposition indépendante »).
Les deux propositions sont séparées par un signe de ponctuation → les deux propositions sont juxtaposées indépendantes.
Attention !
Lorsque les deux propositions ont le même sujet, il peut être sous-entendu mais les deux propositions restent indépendantes l’une de l’autre.
Les trois propositions sont séparées par un signe de ponctuation → les trois propositions sont juxtaposées indépendantes.
Elles ne dépendent ni de l’une ni de l’autre et présentent chacune un sens complet. Elles sont donc indépendantes (la nature des propositions juxtaposées est : « proposition indépendante »).
Exemple : Lancelot se battait (1) ; il voulait plaire
à la reine Guenièvre. (2)
Les deux propositions sont séparées par un signe de ponctuation → les deux propositions sont juxtaposées indépendantes.
Attention !
Lorsque les deux propositions ont le même sujet, il peut être sous-entendu mais les deux propositions restent indépendantes l’une de l’autre.
Exemple :
Lancelot se battait (1), luttait avec vigueur (2) : il voulait plaire à la reine Guenièvre. (3)
Lancelot se battait (1), luttait avec vigueur (2) : il voulait plaire à la reine Guenièvre. (3)
Les trois propositions sont séparées par un signe de ponctuation → les trois propositions sont juxtaposées indépendantes.
2. La coordination
Lorsque deux propositions sont reliées par une
conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or,
ni, car) ou par un adverbe de liaison (alors, puis,
en effet, d'abord, toutefois...), elles sont
coordonnées.
Elles ne dépendent ni de l’une ni de l’autre et présentent un sens complet. Elles sont donc indépendantes (la nature des propositions coordonnées est : « proposition indépendante »).
Les deux propositions sont séparées par une conjonction de coordination → les deux propositions sont coordonnées indépendantes.
Attention !
Lorsque les deux propositions ont le même sujet, il peut être sous-entendu mais les deux propositions restent indépendantes l’une de l’autre.
Les deux propositions sont séparées par une conjonction de coordination → les deux propositions sont coordonnées indépendantes.
Elles ne dépendent ni de l’une ni de l’autre et présentent un sens complet. Elles sont donc indépendantes (la nature des propositions coordonnées est : « proposition indépendante »).
Exemple : Lancelot chevauchait (1) et il traversait sans peur
toutes les contrées. (2)
Les deux propositions sont séparées par une conjonction de coordination → les deux propositions sont coordonnées indépendantes.
Attention !
Lorsque les deux propositions ont le même sujet, il peut être sous-entendu mais les deux propositions restent indépendantes l’une de l’autre.
Exemple : Lancelot chevauchait (1) et traversait sans
peur toutes les contrées. (2)
Les deux propositions sont séparées par une conjonction de coordination → les deux propositions sont coordonnées indépendantes.
L'essentiel
La juxtaposition et la coordination permettent de relier
des propositions indépendantes, qui ne
dépendent ni de l’une ni de l’autre et qui
présentent chacune un sens complet.
Ce n’est pas le cas de la subordination qui place une proposition subordonnée sous la dépendance d’une proposition qui porte le sens de la phrase : la proposition principale.
Ce n’est pas le cas de la subordination qui place une proposition subordonnée sous la dépendance d’une proposition qui porte le sens de la phrase : la proposition principale.
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