Croc Blanc, Jack London
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Objectif :
Saisir les messages universels d’une œuvre
jeunesse, découvrir un auteur et le succès
d’une œuvre..
1. L'auteur (1876-1916)
Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney
est un écrivain américain. Très
tôt, il fréquente assidument les
bibliothèques et s’initie à la
poésie. Il travaille aussi comme pêcheur et
fréquente les cabarets. Puis, il s’embarque
pour la chasse aux phoques. Son capitaine lui conte les
milliers d’histoires des mers qui vont nourrir son
imaginaire.
Entre vagabondages et emplois éreintants, il rédige enfin Le fils du loup, puis L’Appel de la forêt qui lui amènent la reconnaissance de ses pairs. Croc Blanc paraît en 1906.
London meurt d’un empoissonnement du sang, il est l’un des premiers auteurs à faire fortune dans la littérature.
Entre vagabondages et emplois éreintants, il rédige enfin Le fils du loup, puis L’Appel de la forêt qui lui amènent la reconnaissance de ses pairs. Croc Blanc paraît en 1906.
London meurt d’un empoissonnement du sang, il est l’un des premiers auteurs à faire fortune dans la littérature.
Doc.1. Portrait de John Griffith Chaney, dit Jack London |
2. L'oeuvre
a. Le résumé
Croc Blanc est un chien-loup, issu d’un loup
et d’une chienne, dans une partie déserte du
Grand Nord. Il suit sa meute et la règle naturelle
de la vie sauvage, la loi du plus fort : soit il
tue pour manger, soit il meurt et est mangé. Il
porte une admiration sans borne aux humains qu’il
appelle « les dieux ».
Plus tard, chez les indiens, il se distingue radicalement des autres chiens et demeure isolé. Rejeté par les autres, il devient, en réponse à la méchanceté des hommes, un combattant féroce. Il est alors vendu à l'immonde Beauty Smith pour devenir une bête de combat. Il remporte chaque duel jusqu'au jour où il combat un bouledogue, Cherokee.
Alors qu’il risque fort de perdre, il est recueilli par Weedon Scott. Grâce à la patience de ses nouveaux maîtres, il découvre l’amour et la fidélité entre un loup et son maître. Croc Blanc s’adapte à la vie de chien de compagnie et fonde sa famille avec une chienne nommée Collie.
Remarque : L'histoire fait écho à L’Appel de la forêt, dans lequel un chien revient cette fois-ci à l'état sauvage.
Plus tard, chez les indiens, il se distingue radicalement des autres chiens et demeure isolé. Rejeté par les autres, il devient, en réponse à la méchanceté des hommes, un combattant féroce. Il est alors vendu à l'immonde Beauty Smith pour devenir une bête de combat. Il remporte chaque duel jusqu'au jour où il combat un bouledogue, Cherokee.
Alors qu’il risque fort de perdre, il est recueilli par Weedon Scott. Grâce à la patience de ses nouveaux maîtres, il découvre l’amour et la fidélité entre un loup et son maître. Croc Blanc s’adapte à la vie de chien de compagnie et fonde sa famille avec une chienne nommée Collie.
Remarque : L'histoire fait écho à L’Appel de la forêt, dans lequel un chien revient cette fois-ci à l'état sauvage.
Doc.2. Loup |
b. Les thèmes
• La loi du plus
fort
L’univers de Croc Blanc reflète le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés : des pionniers brutaux et cruels, aux ingénieurs éduqués, des indiens vivant en harmonie avec la nature aux égoïstes et superficiels civilisés.
L’évolution du louveteau est aussi une initiation : une confrontation aux difficultés de la vie qui s'avère un apprentissage de la loi du plus fort.
→ En grandissant, le louveteau est confronté aux éléments naturels terrifiants. Peu après, ses rencontres avec les êtres animés se soldent toutes par des étapes effrayantes : la mort des lagopèdes ; le combat contre la mère des oisillons, le danger encouru avec la belette… La loi est : je tue et je dévore ou je meurs dévoré…
De plus, des personnages types incarnent le méchant, le plus fort qu’il convient de terrasser.
→ Le monstrueux Beauty Smith utilise Croc Blanc pour sa vengeance personnelle, à savoir sa faiblesse face aux autres hommes. Il jubile de sa puissance sur l’animal dont il attise la haine. L’homme est caricaturé par son nom totalement ironique (« Beauty »), par des descriptions qui accentuent la disharmonie de son physique (sa mâchoire « avait l’air de reposer directement sur la poitrine »).
• L'amour
Livré à la haine, la violence et la cupidité, Croc Blanc se tourne vers des valeurs nobles que seront l’amour infini et pur. Avec son maître, il est transformé par l’amour que lui portent toute la famille du juge et par l’amour que lui permet la paternité. Croc Blanc a perdu sa sauvagerie : au lieu du hurlement sauvage, il laisse entendre les « douces modulations de son grondement affectueux ». Le sacrifice de sa liberté dont témoignent ses rêves ne semble pas le faire souffrir puisqu’il dort paisiblement à la fin du roman…
• L’éducation
Le système de « la Loi du plus fort » ne permet pas la réalisation de l’individu puisque seul le plus fort détient une autorité écrasante et aboutit à l’esclavage ou encore le « règne de la haine ». Jack London privilégie l’éducation de Scott, fondée sur la confiance et la progression de l'individu. La confiance et le respect permettent la meilleure éducation possible.
L’univers de Croc Blanc reflète le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés : des pionniers brutaux et cruels, aux ingénieurs éduqués, des indiens vivant en harmonie avec la nature aux égoïstes et superficiels civilisés.
L’évolution du louveteau est aussi une initiation : une confrontation aux difficultés de la vie qui s'avère un apprentissage de la loi du plus fort.
→ En grandissant, le louveteau est confronté aux éléments naturels terrifiants. Peu après, ses rencontres avec les êtres animés se soldent toutes par des étapes effrayantes : la mort des lagopèdes ; le combat contre la mère des oisillons, le danger encouru avec la belette… La loi est : je tue et je dévore ou je meurs dévoré…
De plus, des personnages types incarnent le méchant, le plus fort qu’il convient de terrasser.
→ Le monstrueux Beauty Smith utilise Croc Blanc pour sa vengeance personnelle, à savoir sa faiblesse face aux autres hommes. Il jubile de sa puissance sur l’animal dont il attise la haine. L’homme est caricaturé par son nom totalement ironique (« Beauty »), par des descriptions qui accentuent la disharmonie de son physique (sa mâchoire « avait l’air de reposer directement sur la poitrine »).
• L'amour
Livré à la haine, la violence et la cupidité, Croc Blanc se tourne vers des valeurs nobles que seront l’amour infini et pur. Avec son maître, il est transformé par l’amour que lui portent toute la famille du juge et par l’amour que lui permet la paternité. Croc Blanc a perdu sa sauvagerie : au lieu du hurlement sauvage, il laisse entendre les « douces modulations de son grondement affectueux ». Le sacrifice de sa liberté dont témoignent ses rêves ne semble pas le faire souffrir puisqu’il dort paisiblement à la fin du roman…
• L’éducation
Le système de « la Loi du plus fort » ne permet pas la réalisation de l’individu puisque seul le plus fort détient une autorité écrasante et aboutit à l’esclavage ou encore le « règne de la haine ». Jack London privilégie l’éducation de Scott, fondée sur la confiance et la progression de l'individu. La confiance et le respect permettent la meilleure éducation possible.
L'essentiel
Au-delà du récit de jeunesse se lisent des
messages universels comme ceux de la
tolérance et du respect, autant de messages
intemporels qui assurent le succès de
l’œuvre, ce dont témoignent les
adaptations cinématographiques multiples.
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