Le subjonctif dans les propositions subordonnées circonstancielles
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Objectif :
• Connaitre l’utilisation du subjonctif dans les
propositions subordonnées circonstancielles.
Certaines propositions subordonnées circonstancielles
ont leur verbe au subjonctif.
C’est le cas de certaines propositions conjonctives de concession, de but, de conséquence, de cause, d’hypothèse et de temps.
C’est le cas de certaines propositions conjonctives de concession, de but, de conséquence, de cause, d’hypothèse et de temps.
1. Rappel : la proposition subordonnée
circonstancielle
La proposition subordonnée circonstancielle
fait partie de la phrase complexe et dépend
d’une proposition principale.
Elle est introduite par une conjonction de subordination qui lui donne son sens.
Le mode du verbe de la proposition subordonnée dépend de la conjonction de subordination qui l’introduit : certaines conjonctions de subordination sont suivies de l’indicatif, d’autres sont suivies du subjonctif.
Exemples :
Il est venu dès qu’il a pu. (→ indicatif)
Pour qu’il réussisse, je donnerais n’importe quoi ! (→ subjonctif)
Il est venu dès qu’il a pu. (→ indicatif)
Pour qu’il réussisse, je donnerais n’importe quoi ! (→ subjonctif)
2. Les cas d'utilisation du subjonctif dans les
propositions subordonnées circonstancielles
a. Subordonnée circonstancielle de but
Le but est le résultat que l’on vise,
ce que l’on cherche à atteindre ou à
éviter.
Dans ce cas, la proposition subordonnée est au subjonctif.
C’est aussi le cas après la conjonction « que » qui suit un verbe à l’impératif.
La proposition subordonnée circonstancielle
de but est introduite par les conjonctions de
subordination : pour que, afin que, de peur
que, de crainte que ne.
Dans ce cas, la proposition subordonnée est au subjonctif.
C’est aussi le cas après la conjonction « que » qui suit un verbe à l’impératif.
Exemples :
Il a beaucoup travaillé afin qu’elle puisse poursuivre ses études.
Approchez, que nous vous expliquions le trajet.
Il a beaucoup travaillé afin qu’elle puisse poursuivre ses études.
Approchez, que nous vous expliquions le trajet.
b. Subordonnée circonstancielle de concession
ou d'opposition
La proposition subordonnée circonstancielle
d'opposition confronte deux faits
parallèles et opposés.
La proposition subordonnée circonstancielle de concession n’oppose pas totalement deux faits, elle montre le lien qui peut exister entre eux.
La proposition subordonnée circonstancielle de concession n’oppose pas totalement deux faits, elle montre le lien qui peut exister entre eux.
Une subordonnée d’opposition ou de concession introduite par les conjonctions de subordination bien que, quoique, encore que, loin que, sans que, si (+ adjectif) que, aussi (+ adjectif) que, quelque (+ adjectif) que, pour (+ adjectif) que est toujours au subjonctif.
Exemples :
Bien qu’elle ait beaucoup travaillé, elle a échoué.
Si grand que soit le stade, il n’y aura pas de place pour tout le monde.
Bien qu’elle ait beaucoup travaillé, elle a échoué.
Si grand que soit le stade, il n’y aura pas de place pour tout le monde.
c. Subordonnée circonstancielle de
conséquence
La conséquence est le résultat
d’un événement, d’une
action.
Seules quelques locutions conjonctives, introduisant une proposition subordonnée de conséquence, sont suivies du subjonctif.
C’est le cas pour :
« assez... pour que »,
« trop... pour que »,
« sans que ».Seules quelques locutions conjonctives, introduisant une proposition subordonnée de conséquence, sont suivies du subjonctif.
Exemples :
Son état est trop critique pour qu’il puisse venir.
Mon gâteau était assez réussi pour que je puisse lui en proposer.
Son état est trop critique pour qu’il puisse venir.
Mon gâteau était assez réussi pour que je puisse lui en proposer.
d. Subordonnée circonstancielle de cause
La cause est à l’origine d’un
événement.
Seule la locution « non que » est suivie du subjonctif.
Seule la locution « non que » est suivie du subjonctif.
Exemple :
Pierre poursuivit son travail avec acharnement, non qu’il soit particulièrement courageux, mais il savait que l’avenir de sa famille dépendait de lui.
Pierre poursuivit son travail avec acharnement, non qu’il soit particulièrement courageux, mais il savait que l’avenir de sa famille dépendait de lui.
e. Subordonnée circonstancielle de condition
Dans une subordonnée circonstancielle de
condition, on trouve le subjonctif après les
locutions « à condition
que », « pourvu
que », « à moins
que ».
Exemple :
Ils nous écouteront à condition que nous soyons persuasifs.
Ils nous écouteront à condition que nous soyons persuasifs.
f. Subordonnée circonstancielle de temps
Dans une subordonnée circonstancielle de
temps, on utilise le
subjonctif après les locutions
conjonctives « jusqu’à ce
que », « en attendant
que » et la conjonction
« avant que ».
Exemples :
Je persévèrerai jusqu’à ce que je parvienne à un résultat.
En attendant qu’il vienne, j’ai lu un chapitre de mon livre.
Je persévèrerai jusqu’à ce que je parvienne à un résultat.
En attendant qu’il vienne, j’ai lu un chapitre de mon livre.
Remarque
Après la conjonction « après que », on utilise toujours l’indicatif.
Après la conjonction « après que », on utilise toujours l’indicatif.
Exemples :
Après qu’il a terminé, il range ses affaires.
Avant qu’elle parte, elle vérifie son matériel.
Après qu’il a terminé, il range ses affaires.
Avant qu’elle parte, elle vérifie son matériel.
L'essentiel
L’utilisation du mode verbal dans les
propositions subordonnées circonstancielles
dépend de la conjonction de subordination.
Un grand nombre d’entre elles sont suivies de l’indicatif : « parce que », « dès que », « après que »...
D'autres sont toujours suivies du subjonctif : « avant que », « pour que », « à condition que »...
Un grand nombre d’entre elles sont suivies de l’indicatif : « parce que », « dès que », « après que »...
D'autres sont toujours suivies du subjonctif : « avant que », « pour que », « à condition que »...
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