Les embrayeurs et la modalisation
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Objectif :
Reconnaître les embrayeurs et utiliser la modalisation.
1. Les embrayeurs (ou indices de l'énonciation)
a. Définition
Une situation d’énonciation répond
aux questions : « Qui ? À qui ? Quand ?
Où ? ». Elle suppose un énonciateur (celui qui
parle), un destinataire
(celui à qui il s’adresse), un lieu et un moment.
Tous les mots qui n’ont de sens que par rapport à l’énonciateur, au destinataire, au lieu, au temps sont des embrayeurs. Il s’agit des mots qui appartiennent au discours (et non au récit), ceux dont le repère se situe au moment de l’énonciation (aujourd’hui, maintenant) et non dans l’énoncé (ce jour, en cet instant).
Exemple :
La phrase « Tu viens me chercher ici demain. » ne peut être comprise qu’en référence à son émetteur et en référence aussi aux temps et lieu de l’énonciation.
« Tu », « ici » et « demain » sont des embrayeurs, leur sens varie en fonction de la situation et s’éclaire seulement si l’émetteur est connu.
Tous les mots qui n’ont de sens que par rapport à l’énonciateur, au destinataire, au lieu, au temps sont des embrayeurs. Il s’agit des mots qui appartiennent au discours (et non au récit), ceux dont le repère se situe au moment de l’énonciation (aujourd’hui, maintenant) et non dans l’énoncé (ce jour, en cet instant).
Exemple :
La phrase « Tu viens me chercher ici demain. » ne peut être comprise qu’en référence à son émetteur et en référence aussi aux temps et lieu de l’énonciation.
« Tu », « ici » et « demain » sont des embrayeurs, leur sens varie en fonction de la situation et s’éclaire seulement si l’émetteur est connu.
b. Les différentes catégories
• Les pronoms personnels, les pronoms et
adjectifs possessifs des 1e et
2e personnes :
- je, tu, nous, vous, on ;
- mon, nos, le nôtre, votre, tes.
Ils sont les indices de la personne qui parle et de celle à qui l’on parle.
• Les pronoms et adjectifs démonstratifs : ce, cet, cette, ces.
• Les adverbes temporels qui renvoient au moment de l’énonciation : aujourd’hui, maintenant, hier, demain, l’année dernière, dans une heure, il y a un an, la semaine prochaine.
• Les adverbes de lieu, compréhensibles par rapport à l’endroit où se trouve le locuteur : ici, là, là-bas, dans cette pièce, à ma gauche, en haut, à droite.
• Les temps verbaux comme le présent, le futur simple, l’imparfait, le passé composé de l’indicatif. Ils jouent aussi le rôle d’embrayeurs car ils indiquent l’antériorité ou la postériorité d’un événement par rapport au temps de l’énonciation.
• Le mode impératif : « Entrez, asseyez-vous ».
Exemples :
Demain, je gagnerai.
Prenez cette chaise et installez-vous.
Je suis là. Où es-tu ?
« Demain », « je », le futur simple, l’impératif, « cette », « vous », « je », le présent, « là », « tu » sont des embrayeurs, des indices de l’énonciation.
- je, tu, nous, vous, on ;
- mon, nos, le nôtre, votre, tes.
Ils sont les indices de la personne qui parle et de celle à qui l’on parle.
• Les pronoms et adjectifs démonstratifs : ce, cet, cette, ces.
• Les adverbes temporels qui renvoient au moment de l’énonciation : aujourd’hui, maintenant, hier, demain, l’année dernière, dans une heure, il y a un an, la semaine prochaine.
• Les adverbes de lieu, compréhensibles par rapport à l’endroit où se trouve le locuteur : ici, là, là-bas, dans cette pièce, à ma gauche, en haut, à droite.
• Les temps verbaux comme le présent, le futur simple, l’imparfait, le passé composé de l’indicatif. Ils jouent aussi le rôle d’embrayeurs car ils indiquent l’antériorité ou la postériorité d’un événement par rapport au temps de l’énonciation.
• Le mode impératif : « Entrez, asseyez-vous ».
Exemples :
Demain, je gagnerai.
Prenez cette chaise et installez-vous.
Je suis là. Où es-tu ?
« Demain », « je », le futur simple, l’impératif, « cette », « vous », « je », le présent, « là », « tu » sont des embrayeurs, des indices de l’énonciation.
2. La modalisation
a. Définition
Parmi les énoncés adressés à
un destinataire, on peut distinguer ceux dans lesquels le
locuteur est objectif et ceux dans lesquels il est
subjectif.
La modalisation est le fait d’introduire une part de subjectivité dans un énoncé, c’est-à-dire de marquer la présence du locuteur par un commentaire, une appréciation, un jugement, un doute… La modalisation révèle nettement les sentiments du locuteur.
Exemples :
Je pense que, comme à l’habitude, il ne sera pas à l’heure.
Vous ici, à cette heure ? Mais c’est un véritable miracle !
La modalisation est le fait d’introduire une part de subjectivité dans un énoncé, c’est-à-dire de marquer la présence du locuteur par un commentaire, une appréciation, un jugement, un doute… La modalisation révèle nettement les sentiments du locuteur.
Exemples :
Je pense que, comme à l’habitude, il ne sera pas à l’heure.
Vous ici, à cette heure ? Mais c’est un véritable miracle !
b. Les procédés de modalisation
• La
ponctuation, la typographie à
l’écrit, l’intonation à
l’oral.
Exemple : Il est encore en retard !
• Les temps et modes verbaux : futur, futur antérieur de l’indicatif, présent du conditionnel pour exprimer l’incertitude ou émettre une hypothèse.
Exemple : On dirait qu’il a été retardé !
• Le vocabulaire :
- Le lexique mélioratif ou péjoratif : charmant, hideux, intéressant…
- Les adverbes de modalisation : sans doute, peut-être, certainement, trop, évidemment, sûrement…
- Les verbes de jugement : penser, estimer, juger, croire, supposer, affirmer…
- Les verbes exprimant la nécessité, la possibilité, la volonté, la permission, l’interdiction : devoir, pouvoir, interdire, il faut, permettre…
- Des expressions toutes faites : quant à moi, selon moi, me semble-t-il, il est certain…
- Des adjectifs : probable, possible, certain, évident, faux…
- Des figures de style : des antithèses, des comparaisons, des métaphores, l’antiphrase, la périphrase,... (« J’apprécie votre ponctualité ! » → antiphrase).
Exemple : Il est encore en retard !
• Les temps et modes verbaux : futur, futur antérieur de l’indicatif, présent du conditionnel pour exprimer l’incertitude ou émettre une hypothèse.
Exemple : On dirait qu’il a été retardé !
• Le vocabulaire :
- Le lexique mélioratif ou péjoratif : charmant, hideux, intéressant…
- Les adverbes de modalisation : sans doute, peut-être, certainement, trop, évidemment, sûrement…
- Les verbes de jugement : penser, estimer, juger, croire, supposer, affirmer…
- Les verbes exprimant la nécessité, la possibilité, la volonté, la permission, l’interdiction : devoir, pouvoir, interdire, il faut, permettre…
- Des expressions toutes faites : quant à moi, selon moi, me semble-t-il, il est certain…
- Des adjectifs : probable, possible, certain, évident, faux…
- Des figures de style : des antithèses, des comparaisons, des métaphores, l’antiphrase, la périphrase,... (« J’apprécie votre ponctualité ! » → antiphrase).
L'essentiel
On appelle « embrayeurs » ou «
indices de l’énonciation » tous les
mots qui n’ont de sens que par rapport à la
situation d’énonciation dans laquelle
l’énoncé a été produit :
les indices de personne et les indices de temps et de
lieu.
On appelle « modalisation » le fait d’introduire dans un énoncé une part de subjectivité, c’est-à-dire de marquer la présence de l’émetteur par un commentaire (certitude, doute, obligation, jugement…).
On appelle « modalisation » le fait d’introduire dans un énoncé une part de subjectivité, c’est-à-dire de marquer la présence de l’émetteur par un commentaire (certitude, doute, obligation, jugement…).
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