Les notions de dénotation et connotation, d'objectivité et subjectivité
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Objectif :
Différencier dénotation et connotation,
objectivité et subjectivité.
Les mots ont, la plupart du temps, un sens véritable,
qui correspond à la définition, sans
ambiguïté, explicite, objective, du
dictionnaire. C’est la dénotation du
mot.
À cette signification est associé un ensemble de représentations subjectives, variant d’une personne à l’autre : c’est la connotation.
À cette signification est associé un ensemble de représentations subjectives, variant d’une personne à l’autre : c’est la connotation.
1. Objectivité et subjectivité
a. Objectivité
Objectivité : est
objectif ce qui se rapporte à l’objet de la
connaissance.
Un énoncé est objectif s’il est neutre, s’il ne prend pas parti. Les articles des dictionnaires, les textes explicatifs ou scientifiques sont des énoncés objectifs.
L’émetteur a recours à des formules qui permettent d’effacer sa présence :
• la tournure impersonnelle,
• la forme pronominale,
• la voix passive,
• l’emploi du pronom indéfini « on »,
• des termes neutres.
Un énoncé est objectif s’il est neutre, s’il ne prend pas parti. Les articles des dictionnaires, les textes explicatifs ou scientifiques sont des énoncés objectifs.
L’émetteur a recours à des formules qui permettent d’effacer sa présence :
• la tournure impersonnelle,
• la forme pronominale,
• la voix passive,
• l’emploi du pronom indéfini « on »,
• des termes neutres.
b. Subjectivité
Subjectivité :
est subjectif ce qui dépend du sujet.
Un énoncé est subjectif s’il prend parti, si l’énonciateur s’implique personnellement. L’énoncé subjectif exprime un point de vue, une opinion à l’aide de différents procédés de modalisation :
• le pronom personnel « je » ;
• les adjectifs possessifs de la première personne du singulier ;
• les verbes d’opinion, (craindre, oser, croire, douter…), de jugement (aimer, estimer, respecter, haïr, être mécontent…) ;
• les termes péjoratifs et mélioratifs ;
• les commentaires de l’énonciateur.
Un énoncé est subjectif s’il prend parti, si l’énonciateur s’implique personnellement. L’énoncé subjectif exprime un point de vue, une opinion à l’aide de différents procédés de modalisation :
• le pronom personnel « je » ;
• les adjectifs possessifs de la première personne du singulier ;
• les verbes d’opinion, (craindre, oser, croire, douter…), de jugement (aimer, estimer, respecter, haïr, être mécontent…) ;
• les termes péjoratifs et mélioratifs ;
• les commentaires de l’énonciateur.
2. La dénotation
La dénotation est
la signification de base d’un mot, son sens
objectif. Le sens dénoté est le sens
fondamental, explicite d’un mot, celui que
l’on trouve dans le dictionnaire.
Exemples :
Novembre → 11e mois de l’année.
Eau → liquide incolore, inodore.
Exemples :
Novembre → 11e mois de l’année.
Eau → liquide incolore, inodore.
3. La connotation
La connotation est la
signification ajoutée au premier sens du mot
selon le contexte. La connotation ajoute des informations
subjectives, implicites, indirectes au mot.
Le sens connoté n’est pas forcément donné par le dictionnaire, il dépend du contexte, de la sensibilité, de l’expérience personnelle de chacun, du niveau de langage. Le mot devient évocateur, par associations d’idées.
Exemples :
Le mois de novembre → a pour connotations le vent, la pluie, la grisaille.
L’eau → connote la vie.
Le loup → il peut connoter la voracité (avoir une faim de loup), la cruauté (Le Loup et l’Agneau) ou bien au contraire l’affection (« Mon petit loup ! »).
Généralement, les connotations sont communes à un groupe de personnes. Elles peuvent être liées à un contexte, un milieu social, une culture, une époque.
Exemple :
Le rouge peut évoquer la violence et la guerre dans la culture occidentale et le bonheur et la chance dans la culture chinoise.
Le sens connoté n’est pas forcément donné par le dictionnaire, il dépend du contexte, de la sensibilité, de l’expérience personnelle de chacun, du niveau de langage. Le mot devient évocateur, par associations d’idées.
Exemples :
Le mois de novembre → a pour connotations le vent, la pluie, la grisaille.
L’eau → connote la vie.
Le loup → il peut connoter la voracité (avoir une faim de loup), la cruauté (Le Loup et l’Agneau) ou bien au contraire l’affection (« Mon petit loup ! »).
Généralement, les connotations sont communes à un groupe de personnes. Elles peuvent être liées à un contexte, un milieu social, une culture, une époque.
Exemple :
Le rouge peut évoquer la violence et la guerre dans la culture occidentale et le bonheur et la chance dans la culture chinoise.
4. Dénotation et connotation de l'image
Les mots ne sont pas les seuls à associer une
dénotation et une connotation. C’est la
même chose pour les images qui peuvent
être décrites par ce qu’elles
montrent, la dénotation et par ce à
quoi elles font penser, leur connotation. Les images
publicitaires jouent très souvent sur les
connotations.
L'essentiel
On appelle dénotation le sens premier
d’un mot, son sens propre, objectif, explicite,
celui que l’on peut trouver dans le dictionnaire. On
l’utilise quand on veut informer ou expliquer
clairement, sans ambiguïté, de façon
neutre.
On appelle connotation un sens second, implicite et subjectif d’un mot. Un même mot peut avoir plusieurs connotations en fonction du contexte, de l’environnement culturel et social, en fonction des expériences personnelles et de la sensibilité de l’émetteur et du destinataire du message.
On appelle connotation un sens second, implicite et subjectif d’un mot. Un même mot peut avoir plusieurs connotations en fonction du contexte, de l’environnement culturel et social, en fonction des expériences personnelles et de la sensibilité de l’émetteur et du destinataire du message.
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