Le vocabulaire de l'argumentation
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- Comprendre et savoir écrire un texte argumentatif.
- Savoir manier un vocabulaire bien choisi afin de transmettre ses idées de manière précise et convaincante.
- Le poids de l'argumentation dépend du choix des mots que l'on utilise.
- Pour construire une argumentation, on utilise l'aide de connecteurs logiques.
- Pour transmettre une idée précise, on se rapporte à la connotation d'un mot, de sa valeur péjorative ou méliorative ou du choix d'un modalisateur.
Pour exprimer une opinion, celui qui parle ou qui
écrit doit mettre en avant des arguments
qui apportent des preuves
capables de convaincre son adversaire ou son
public.
À l'inverse, il peut choisir de réfuter une thèse face à
un antagoniste c'est-à-dire montrer la
fausseté d'une opinion opposée
défendue par un adversaire.
Le texte argumentatif s'articule autour d'une structure précise qui se compose à l'aide de connecteurs logiques exprimant la cause, la conséquence, l'opposition, la condition ou l'hypothèse.
À cause de, par conséquent, si, malgré, etc.
On peut parler aussi d'implicite, d'explicite, de sous-entendu ou de présupposé.
Le mot « noir » a un sens objectif, celui d'une couleur (dénotation). Il a également un sens subjectif associé à la tristesse, au deuil, à la mort, etc. dans les cultures occidentales (connotation).
Ce choix des mots et du registre de langue permet de créer l'atmosphère d'un texte. Il est décisif sur l'impact que va avoir un discours sur le lecteur ou l'auditeur.
Il habite une vieille bicoque. → connotation péjorative
Il habite une charmante maisonnette. → connotation méliorative
Les suffixes permettent de construire des termes péjoratifs ou mélioratifs comme –âtre, –asse, –et(te), –ard(e), –issime, etc.
jaunâtre, de la vinasse, blondinet, froussard, rarissime.
Les modalisateurs sont les mots qui permettent de marquer cette
subjectivité. Ils peuvent
être :
- des signes de ponctuation et de typographie : les guillemets, les parenthèses, les mots en gras et/ou en italique ;
- des adverbes ou des groupes nominaux évoquant le doute, la certitude, la distance : peut-être, sans doute, certainement, etc.
- des verbes qui expriment une opinion, un jugement, une certitude, une probabilité : pouvoir, vouloir, devoir, certifier, etc.
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