Comment mener collectivement une action solidaire ?
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Prendre part à un projet
d’action solidaire permet de prendre ses
responsabilités au sein d’un groupe, de pratiquer
l’échange d’idées et de travailler
à leur mise en application concrète. Des
démarches adéquates autour de thèmes
adaptés à l’environnement des
élèves doivent alors être
menées.
1. La diversité des actions
a. Définir un projet
La première étape pour mener une action
solidaire est de déterminer un objectif. Pour agir
collectivement, il convient donc de se réunir
entre personnes motivées et désireuses
d’agir afin de présenter un projet
d’action. Il faut ensuite déterminer
à quelle échelle on souhaite agir : la
commune, la région et pour quelle cause.
Il est important aussi de se renseigner sur les besoins réels, sur l’action d’associations déjà existantes. Cela permet de connaître les différents types d’interventions et d’actions possibles, tout en identifiant les thématiques qui semblent le plus avoir besoin d’une aide supplémentaire.
Trouver la réponse à ces interrogations permet ainsi de savoir s’il est intéressant de créer un projet nouveau ou s’il est plus préférable d’aider une association déjà en place.
Il est important aussi de se renseigner sur les besoins réels, sur l’action d’associations déjà existantes. Cela permet de connaître les différents types d’interventions et d’actions possibles, tout en identifiant les thématiques qui semblent le plus avoir besoin d’une aide supplémentaire.
Trouver la réponse à ces interrogations permet ainsi de savoir s’il est intéressant de créer un projet nouveau ou s’il est plus préférable d’aider une association déjà en place.
b. S'organiser collectivement
Concevoir un projet ne s’improvise pas. Si la
motivation est un facteur de départ indispensable,
elle peut ne pas suffire pour mener efficacement à
bien un projet. L’expérience, le
témoignage, le soutien des autres peut alors
être fondamental pour se poser les bonnes questions
et monter un projet crédible qui a une chance de
porter ses fruits.
Dans ce travail d’organisation, d’autant plus important que travailler en groupe, nécessite une certaine discipline et il est important d’attribuer des rôles précis à chacun.
Dans ce travail d’organisation, d’autant plus important que travailler en groupe, nécessite une certaine discipline et il est important d’attribuer des rôles précis à chacun.
2. Choisir des partenaires et des soutiens
a. Les différents acteurs
S’organiser collectivement signifie
également trouver des partenaires, des
soutiens auprès de toute personne ou association
susceptible d’être intéressée
par le projet. Pour trouver ces soutiens, encore faut-il
savoir où les trouver et comment les identifier.
Ils peuvent venir d’une organisation
internationale, d’une ONG, d’un réseau
national, sans oublier les associations locales.
D’autres acteurs importants sont susceptibles d’intervenir, que ce soit au sein du collège ou de la commune. Le chef d’établissement, les parents ou élèves délégués, les responsables du foyer, le conseiller général, le maire sont autant de personnes influentes dont le soutien, ou parfois même tout simplement l’autorisation, sont toujours préférables.
D’autres acteurs importants sont susceptibles d’intervenir, que ce soit au sein du collège ou de la commune. Le chef d’établissement, les parents ou élèves délégués, les responsables du foyer, le conseiller général, le maire sont autant de personnes influentes dont le soutien, ou parfois même tout simplement l’autorisation, sont toujours préférables.
b. Obtenir des soutiens
L’aide apportée par ces acteurs peut
être variée. Si l’autorisation
préalable du chef d’établissement est
nécessaire pour mener une action au sein du
collège par exemple, un projet peut tout aussi
bien avoir besoin d’une aide financière,
matérielle (mise à disposition d’un
local), d’accès à des informations,
de partenariats…
Une fois identifiés le type de soutien nécessaire et la personne adéquate pour l’obtenir, il convient de formuler une demande. Cette étape nécessite réflexion pour rassembler des arguments ou des informations, expliquer le projet, la manière dont on entend le mettre à exécution, décrire les besoins que l’on a identifiés et, le plus important, convaincre l’interlocuteur d’agir à son tour en faveur du projet. Là encore, le soutien et l’aide d’adultes ou de personnes d’expérience est toujours utile pour la rédaction et la formulation de la demande qui peut prendre plusieurs formes : dossiers, exposés, panneaux, lettres…
Une fois identifiés le type de soutien nécessaire et la personne adéquate pour l’obtenir, il convient de formuler une demande. Cette étape nécessite réflexion pour rassembler des arguments ou des informations, expliquer le projet, la manière dont on entend le mettre à exécution, décrire les besoins que l’on a identifiés et, le plus important, convaincre l’interlocuteur d’agir à son tour en faveur du projet. Là encore, le soutien et l’aide d’adultes ou de personnes d’expérience est toujours utile pour la rédaction et la formulation de la demande qui peut prendre plusieurs formes : dossiers, exposés, panneaux, lettres…
3. Évaluer la portée de l'action
a. Communiquer et faire connaître
Une fois le projet clairement monté et les
soutiens obtenus, l’étape suivante est le
projet lui-même et la réalisation de
documents permettant de le faire connaître, de
communiquer pour sensibiliser son entourage sur le
bien-fondé de l’action menée. Plus
une cause est connue, plus elle a de chance
d’être défendue.
Communiquer peut servir également à rassembler des fonds, organiser des collectes ou même développer chez d’autres, l’envie de participer au projet et de défendre à son tour l’action en question.
Il existe plusieurs moyens de communiquer et faire connaître son projet : réaliser des affiches et les exposer aux regards des autres, rédiger des articles, faire du porte à porte… À chaque projet correspond forcément un moyen privilégié de communication.
Communiquer peut servir également à rassembler des fonds, organiser des collectes ou même développer chez d’autres, l’envie de participer au projet et de défendre à son tour l’action en question.
Il existe plusieurs moyens de communiquer et faire connaître son projet : réaliser des affiches et les exposer aux regards des autres, rédiger des articles, faire du porte à porte… À chaque projet correspond forcément un moyen privilégié de communication.
b. Analyser les résultats
La dernière étape d’un projet
d’action solidaire est celle de
l’analyse des
résultats obtenus. Cette étape
est souvent difficile à mener dans le cadre du
collège car elle implique que l’action en
question ait connu une durée de vie suffisante
pour qu’un bilan
soit pertinent.
Néanmoins, ce travail est nécessaire pour juger de la valeur de l’action, de ce qu’elle a réussi à accomplir et, enfin, de ce qu’elle doit encore accomplir avant de répondre à son objectif de départ. Ainsi, de même qu’il est nécessaire de fixer un objectif à une action solidaire, savoir si cet objectif a été rempli a tout autant son sens.
Néanmoins, ce travail est nécessaire pour juger de la valeur de l’action, de ce qu’elle a réussi à accomplir et, enfin, de ce qu’elle doit encore accomplir avant de répondre à son objectif de départ. Ainsi, de même qu’il est nécessaire de fixer un objectif à une action solidaire, savoir si cet objectif a été rempli a tout autant son sens.
L'essentiel
Mener collectivement une action solidaire signifie
qu’une action individuelle et personnelle est inscrite
au sein d’une démarche collective,
d’un groupe. Cela suppose à la fois de savoir
quels sont les objectifs de ce groupe, mais aussi de
connaître son propre rôle et ses
responsabilités au sein de ce groupe. C’est
pourquoi, à chaque étape, prendre ses
responsabilités et la mesure de son engagement est
nécessaire.
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