Les modalisateurs : vocabulaire valorisant ou dévalorisant
- Fiche de cours
-
Quiz
1
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Objectif
Reconnaitre des modalisateurs, percevoir et exprimer un
jugement par le choix des mots.
Un modalisateur est un mot qui traduit l'appréciation du locuteur sur son propre
énoncé. Les modalisateurs sont les
mots qui traduisent la marque du jugement du locuteur.
Le modalisateur permet ainsi de marquer le jugement, le doute, l’admiration ou la révolte, etc.
Les modalisateurs peuvent être :
- des indices d'opinion, de jugement (verbes, adverbes) ;
- des marques affectives (termes impliquant une émotion ou un sentiment) ;
- des termes évaluatifs (vocabulaire valorisant/dévalorisant, comparatif/superlatif, etc.) ;
- le temps choisi.
1. Le vocabulaire valorisant ou mélioratif
Pour exprimer un jugement
positif sur un être ou une chose, on
choisit :
-
des verbes d’appréciation qui
sous-entendent un jugement positif ;
Exemples : aimer, adorer, admirer, contempler, préférer, choisir, etc.
-
des adverbes marquant un jugement de valeur
positif ;
Exemples : bien, délicieusement, magnifiquement, parfaitement, superbement, etc.
-
des noms valorisants pour désigner un
être ou une chose (choisis dans la liste des
synonymes) ;
Exemples : « Une demeure » est plus valorisant que « une cabane ».
-
des adjectifs mélioratifs donnant une
impression positive ;
Exemples : « Des couleurs éblouissantes » est plus valorisant que « des couleurs criardes. »
-
des préfixes et suffixes ayant une valeur
méliorative.
Exemples : extraordinaire, célébrissime, archiconnue.
2. Le vocabulaire dévalorisant ou
péjoratif
Pour exprimer un jugement
négatif sur un être ou une chose,
on choisit :
L’introduction du doute de la part du locuteur est une manière de sous-entendre un jugement de valeur négatif avec l'emploi du conditionnel, l’utilisation de la tournure impersonnelle (« il parait que ») et l'utilisation de pronoms indéfinis comme « certains » ou « d’aucuns ».
-
des verbes d’appréciation qui
sous-entendent un jugement péjoratif ;
Exemples :
détester, haïr, redouter, craindre -
des adverbes marquant un jugement de valeur
négatif ;
Exemples :
mal, malencontreusement, malheureusement, affreusement -
des noms dévalorisants pour
désigner un être ou une chose ;
Exemple :
« Une masure » est dévalorisant par rapport à « une maison » -
des adjectifs péjoratifs donnant une
impression négative ;
Exemple :
« Des remarques dérisoires » est dévalorisant par rapport à « d’infimes remarques. » -
des préfixes et suffixes ayant une valeur
péjorative.
Exemples :
jaunâtre, fadasse, noiraud, vieillot, etc.
L’introduction du doute de la part du locuteur est une manière de sous-entendre un jugement de valeur négatif avec l'emploi du conditionnel, l’utilisation de la tournure impersonnelle (« il parait que ») et l'utilisation de pronoms indéfinis comme « certains » ou « d’aucuns ».
Exemple :
« La star aurait cédé une somme importante à une association caritative. »
L’information est mise en doute de deux manière : par l'emploi du conditionnel et par l'emploi du verbe « céder », qui a une connotation moins positive que le verbe « faire un don ».
« La star aurait cédé une somme importante à une association caritative. »
L’information est mise en doute de deux manière : par l'emploi du conditionnel et par l'emploi du verbe « céder », qui a une connotation moins positive que le verbe « faire un don ».
L'essentiel
Selon son point de vue (positif ou négatif), le
locuteur choisit un vocabulaire qui est soit
mélioratif (ou valorisant), soit
péjoratif (ou dévalorisant).
Il est également possible de rester neutre, sans laisser parler sa subjectivité.
Il est également possible de rester neutre, sans laisser parler sa subjectivité.
Teste dès maintenant tes nouvelles connaissances dans notre quiz
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !