Transports, communication et réseaux : des facteurs d'accélération de la mondialisation
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De quelle manière les moyens de transport et de
communication assurent-ils le fonctionnement de
l’économie mondialisée ? En quoi peut-on
dire qu’ils l’ont accélérée ?
1. Des moyens de transport révolutionnés
par la mondialisation
Les FTN fabriquent des biens de consommation,
et pour les vendre il faut souvent les transporter sur des
centaines, voire des milliers, de kilomètres.
La mondialisation se nourrit et génère énormément de flux (de personnes, de marchandises, d’informations, de capitaux, etc.).
Pour que la mondialisation soit possible, il a donc fallu que les moyens de transport et de communication soient à la hauteur de ses immenses besoins.
La modernisation des moyens de transport a-t-elle été à l’origine de l’accélération de la mondialisation ?
La mondialisation se nourrit et génère énormément de flux (de personnes, de marchandises, d’informations, de capitaux, etc.).
Pour que la mondialisation soit possible, il a donc fallu que les moyens de transport et de communication soient à la hauteur de ses immenses besoins.
La modernisation des moyens de transport a-t-elle été à l’origine de l’accélération de la mondialisation ?
a. Des bateaux de plus en plus
spécialisés
► Le premier type
de transport est le transport maritime
Il représente aujourd'hui les 2/3 des échanges internationaux, assure les 2/3 des échanges en valeur et couvre l’ensemble des mers et océans. Plus de 750 ports sont répertoriés dont 50 ont un trafic de plus de 50 millions de tonnes. Les trois premiers, en progression régulière, sont Shanghai, Singapour et Rotterdam.
► La conteneurisation se généralise
Le porte-conteneur est aujourd'hui le principal outil du commerce mondial et le mode de transport de marchandises le plus employé. Issu du système de largage utilisé par l’aviation américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, le conteneur est une immense boîte métallique aux dimensions normalisées, d’une capacité de 20,3 tonnes, particulièrement adapté au transport des produits manufacturés variés (électronique, textile, nourriture, ameublement). Il existe même des conteneurs réfrigérés ou des cuves. La flotte mondiale de porte-conteneurs en 2011 était de 5 911 bateaux. Tous les grands ports du monde sont équipés de terminaux à conteneurs.
► Le conteneur favorise l’inter-modalité
Il va directement du navire sur la plateforme d’un camion ou le plateau d’un wagon pour être acheminé sans délai vers l’entreprise destinataire. C’est donc un élément important de l’accélération des échanges.
► La conteneurisation permet de rationaliser le transport des marchandises
Le transport des marchandises en conteneurs coûte moins cher aux entreprises et les quantités embarquées sont bien plus importantes que dans un avion. Ces navires énormes ont permis de multiplier les échanges mondiaux de marchandises par 20.
Il représente aujourd'hui les 2/3 des échanges internationaux, assure les 2/3 des échanges en valeur et couvre l’ensemble des mers et océans. Plus de 750 ports sont répertoriés dont 50 ont un trafic de plus de 50 millions de tonnes. Les trois premiers, en progression régulière, sont Shanghai, Singapour et Rotterdam.
► La conteneurisation se généralise
Le porte-conteneur est aujourd'hui le principal outil du commerce mondial et le mode de transport de marchandises le plus employé. Issu du système de largage utilisé par l’aviation américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, le conteneur est une immense boîte métallique aux dimensions normalisées, d’une capacité de 20,3 tonnes, particulièrement adapté au transport des produits manufacturés variés (électronique, textile, nourriture, ameublement). Il existe même des conteneurs réfrigérés ou des cuves. La flotte mondiale de porte-conteneurs en 2011 était de 5 911 bateaux. Tous les grands ports du monde sont équipés de terminaux à conteneurs.
► Le conteneur favorise l’inter-modalité
Il va directement du navire sur la plateforme d’un camion ou le plateau d’un wagon pour être acheminé sans délai vers l’entreprise destinataire. C’est donc un élément important de l’accélération des échanges.
► La conteneurisation permet de rationaliser le transport des marchandises
Le transport des marchandises en conteneurs coûte moins cher aux entreprises et les quantités embarquées sont bien plus importantes que dans un avion. Ces navires énormes ont permis de multiplier les échanges mondiaux de marchandises par 20.
Doc.1. Porte-conteneurs | Doc.2. Vue aérienne du port de Rotterdam |
b. Le fret aérien abolit les distances et le
temps de transport
► Le transport
aérien a connu des évolutions
significatives, aussi bien dans le transport des
marchandises que dans celui des
personnes.
Toute une flotte d’avions spécialisés pour le transport des marchandises à haute valeur ajoutée a vu le jour.
► Les principaux aéroports se sont agrandis ou ont été dédoublés.
Certains se sont spécialisés et sont devenus des hubs qui centralisent et redistribuent le trafic passager. L’aéroport d’Atlanta aux États-Unis est le premier aéroport mondial avec 100 millions de passagers par an, et le premier hub mondial avec 243 destinations desservies.
► Le transport aérien se développe très vite.
Chaque jour, de nouvelles liaisons aériennes apparaissent. L’apparition de compagnies bon marché (low cost) et la généralisation des vols charters ont démocratisé le transport aérien. L’augmentation de la capacité des avions vise également à faire baisser le coût unitaire du billet.
Toute une flotte d’avions spécialisés pour le transport des marchandises à haute valeur ajoutée a vu le jour.
► Les principaux aéroports se sont agrandis ou ont été dédoublés.
Certains se sont spécialisés et sont devenus des hubs qui centralisent et redistribuent le trafic passager. L’aéroport d’Atlanta aux États-Unis est le premier aéroport mondial avec 100 millions de passagers par an, et le premier hub mondial avec 243 destinations desservies.
Un hub est un aéroport international qui
sert de plateforme de correspondance et de
redistribution entre les lignes longs courriers et les
lignes intérieures.
► Le transport aérien se développe très vite.
Chaque jour, de nouvelles liaisons aériennes apparaissent. L’apparition de compagnies bon marché (low cost) et la généralisation des vols charters ont démocratisé le transport aérien. L’augmentation de la capacité des avions vise également à faire baisser le coût unitaire du billet.
Doc.3. L'aéroport de Francfort |
c. L'intermodalité favorise la mondialisation
En fonction de la complexité du parcours,
les moyens de transport peuvent être
coordonnés dans le cadre des plateformes
multimodales qui permettent aux marchandises ou aux
passagers de passer directement d’un mode de
transport à l’autre.
► Les transports maritimes
L'intermodalité correspond à un système de transbordement des conteneurs qui permet aux vendeurs d'utiliser des moyens de transport complémentaires sans rupture de charge ou presque.
Par exemple, un produit lambda est conçu en Allemagne. Pour bénéficier de coûts de fabrication moins élevés, la société le fait fabriquer dans une usine de Corée du Sud. Une fois les milliers de produits achevés, le fabricant doit les expédier dans les différents pays du monde où ils seront vendus.
C'est là qu'intervient le transport multimodal : les objets fabriqués sont emballés dans des conteneurs, chargés sur des camions grâce à des grues. Les camions les acheminent de l'usine au port. Une fois dans le port, d'autres grues les chargent sur des porte-conteneurs et les marchandises effectuent ainsi leurs voyages jusqu'aux ports où les attendent des trains ou des camions qui vont à nouveau les transporter jusqu'à des entrepôts.
► Les transports aériens
Avec les plateformes multimodales, les flux aériens peuvent être redistribués. En France par exemple, l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle – 1er d’Europe pour le trafic et le volume de fret, 2e pour le nombre de passagers – dispose d’une gare TGV en liaison avec les lignes Nord, Est et Sud, d’une liaison RER, d’une gare pour le fret et d’un accès à l’autoroute A1 Paris-Lille. Cette plateforme offre la possibilité d'associer plusieurs modes de transports (ferroviaire, routier, aérien...).
► Les transports maritimes
L'intermodalité correspond à un système de transbordement des conteneurs qui permet aux vendeurs d'utiliser des moyens de transport complémentaires sans rupture de charge ou presque.
Par exemple, un produit lambda est conçu en Allemagne. Pour bénéficier de coûts de fabrication moins élevés, la société le fait fabriquer dans une usine de Corée du Sud. Une fois les milliers de produits achevés, le fabricant doit les expédier dans les différents pays du monde où ils seront vendus.
C'est là qu'intervient le transport multimodal : les objets fabriqués sont emballés dans des conteneurs, chargés sur des camions grâce à des grues. Les camions les acheminent de l'usine au port. Une fois dans le port, d'autres grues les chargent sur des porte-conteneurs et les marchandises effectuent ainsi leurs voyages jusqu'aux ports où les attendent des trains ou des camions qui vont à nouveau les transporter jusqu'à des entrepôts.
► Les transports aériens
Avec les plateformes multimodales, les flux aériens peuvent être redistribués. En France par exemple, l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle – 1er d’Europe pour le trafic et le volume de fret, 2e pour le nombre de passagers – dispose d’une gare TGV en liaison avec les lignes Nord, Est et Sud, d’une liaison RER, d’une gare pour le fret et d’un accès à l’autoroute A1 Paris-Lille. Cette plateforme offre la possibilité d'associer plusieurs modes de transports (ferroviaire, routier, aérien...).
2. La révolution numérique des NTIC abolit
les distances entre les territoires
Les NTIC sont les nouvelles techniques
d’information et de communication.
a. Des infrastructures
Le premier câble à fibre optique
transatlantique a été installé
en 1988.
Aujourd’hui, plus d’un milliard de
kilomètres de câbles sont
déployés sur la planète.
En effet, le monde des communications rapides, qui a permis à la mondialisation de s’accélérer (Internet, téléphonie mobile pour l’essentiel) existe grâce à des réseaux d’infrastructures spécialisées. Ces dernières peuvent être terrestres, sous-marines (dans ces cas-là, il s’agit de câbles) ou satellitaires.
Les déplacements d'informations et de capitaux – s'ils sont totalement dématérialisés – sont cependant très mobiles. Seules les infrastructures qui permettent leur transmission sont visibles dans le paysage (antennes d'opérateurs en téléphonie mobile, câbles terrestres ou sous-marins).
En effet, le monde des communications rapides, qui a permis à la mondialisation de s’accélérer (Internet, téléphonie mobile pour l’essentiel) existe grâce à des réseaux d’infrastructures spécialisées. Ces dernières peuvent être terrestres, sous-marines (dans ces cas-là, il s’agit de câbles) ou satellitaires.
Les déplacements d'informations et de capitaux – s'ils sont totalement dématérialisés – sont cependant très mobiles. Seules les infrastructures qui permettent leur transmission sont visibles dans le paysage (antennes d'opérateurs en téléphonie mobile, câbles terrestres ou sous-marins).
b. Les NTIC permettent une diffusion de
l'information à l'échelle planétaire
► Internet
Avec Internet, la circulation des informations a connu un spectaculaire accroissement. La mise en réseau de l’ensemble des abonnés met instantanément en relation des correspondants éloignés de plusieurs milliers de kilomètres et leur permet d’échanger en temps réel textes, idées et images.
Un nouvel espace géographique se dessine : le temps et la distance y sont abolis. Les événements les plus lointains sont connus immédiatement, parfois plus vite que ce qui se passe à notre porte. On parle de « village mondial ».
En même temps, de nouvelles formes d’activités apparaissent, comme l'e-commerce qui permet d’acheter partout dans le monde en restant chez soi ou le télétravail qui relie le salarié à son entreprise sans que sa présence physique soit nécessaire. La planète est devenue une sorte de cyberespace accessible à tous en n'importe quel point.
► L’information à l’ère numérique
La numérisation de l’information permet d’acheminer des flux importants et d’en assurer une diffusion quasi-instantanée. Les grandes agences de presse et les chaînes de télévision interviennent à l'échelle de la planète grâce à leur réseau de correspondants et d’envoyés spéciaux. La transmission des informations par satellite permet d’assister aux événements mondiaux dans l’immédiateté.
Avec Internet, la circulation des informations a connu un spectaculaire accroissement. La mise en réseau de l’ensemble des abonnés met instantanément en relation des correspondants éloignés de plusieurs milliers de kilomètres et leur permet d’échanger en temps réel textes, idées et images.
Un nouvel espace géographique se dessine : le temps et la distance y sont abolis. Les événements les plus lointains sont connus immédiatement, parfois plus vite que ce qui se passe à notre porte. On parle de « village mondial ».
En même temps, de nouvelles formes d’activités apparaissent, comme l'e-commerce qui permet d’acheter partout dans le monde en restant chez soi ou le télétravail qui relie le salarié à son entreprise sans que sa présence physique soit nécessaire. La planète est devenue une sorte de cyberespace accessible à tous en n'importe quel point.
► L’information à l’ère numérique
La numérisation de l’information permet d’acheminer des flux importants et d’en assurer une diffusion quasi-instantanée. Les grandes agences de presse et les chaînes de télévision interviennent à l'échelle de la planète grâce à leur réseau de correspondants et d’envoyés spéciaux. La transmission des informations par satellite permet d’assister aux événements mondiaux dans l’immédiateté.
3. Un monde adapté aux besoins des
différents types de flux
On assiste, depuis les années 1960, à une
extraordinaire croissance des échanges
commerciaux internationaux, des flux
migratoires, des flux financiers et de toutes
sortes de flux invisibles, licites ou non. La
proximité géographique est rendue plus
aisée par la baisse généralisée
du coût des transports et par les NTIC.
a. Définitions
Flux : Déplacement de personnes, de
biens, de données immatérielles (flux
financiers ou d’informations) plus ou moins
importantes quantitativement. Ces flux empruntent des
réseaux et circulent à différentes
échelles : du local à
l’international.
Réseau : ce terme désigne ici les
infrastructures qui mettent en relation des
territoires. Par exemple, les réseaux
ferrés, les réseaux aériens, les
réseaux routiers… Il peut
également désigner des liens
immatériels comme des relations
d’informations.
b. La multiplication des échanges intensifie
les flux
► Un processus
historique
Les réseaux et les flux existent depuis que l'homme se déplace. Même aux temps de la Préhistoire et des chasseurs nomades, les migrations existaient et certaines routes (terrestres ou fluviales) étaient plus empruntées que d'autres au cours de déplacements de populations qui parcouraient de courtes, moyennes ou longues distances.
► Des flux en forte croissance
La très forte croissance des flux migratoires et marchands mondiaux est constitutive de la mondialisation. Les marchandises et les hommes n'ont jamais été aussi mobiles qu’aujourd’hui et cette mobilité s'opère à toutes les échelles grâce à des réseaux interconnectés qui fonctionnent à plusieurs niveaux (local, national, international). En effet, si la mondialisation est bien un processus historique de très longue durée (bien que le terme de mondialisation soit récent), ce qui change aujourd'hui, c'est l'échelle, l'ampleur de la mobilité des hommes, l'importance des flux et l'intensification des réseaux. La circulation des biens et des hommes connaît un essor qui s'étend à l'espace mondial. Cette accélération se traduit par une densification et une modernisation des réseaux.
Les réseaux et les flux existent depuis que l'homme se déplace. Même aux temps de la Préhistoire et des chasseurs nomades, les migrations existaient et certaines routes (terrestres ou fluviales) étaient plus empruntées que d'autres au cours de déplacements de populations qui parcouraient de courtes, moyennes ou longues distances.
► Des flux en forte croissance
La très forte croissance des flux migratoires et marchands mondiaux est constitutive de la mondialisation. Les marchandises et les hommes n'ont jamais été aussi mobiles qu’aujourd’hui et cette mobilité s'opère à toutes les échelles grâce à des réseaux interconnectés qui fonctionnent à plusieurs niveaux (local, national, international). En effet, si la mondialisation est bien un processus historique de très longue durée (bien que le terme de mondialisation soit récent), ce qui change aujourd'hui, c'est l'échelle, l'ampleur de la mobilité des hommes, l'importance des flux et l'intensification des réseaux. La circulation des biens et des hommes connaît un essor qui s'étend à l'espace mondial. Cette accélération se traduit par une densification et une modernisation des réseaux.
c. Une desserte planétaire qui n'est
cependant pas homogène
► La production et la
circulation croissante des flux renforcent les
interdépendances entre les territoires,
tissent des réseaux à toutes les
échelles et engendrent une
différenciation des espaces.
L'accessibilité aux réseaux conditionne en
effet les rapports de pouvoir et de puissance
entre les régions du monde et les
États.
► Des flux quantitativement importants (matériels ou immatériels, licites ou illicites) constituent, pour un pays, un bon indicateur de son degré d'intégration dans la mondialisation. Avoir un territoire connecté au reste du monde et aux plus importants réseaux internationaux est donc essentiel pour le dynamisme d'un État.
► Toutefois, les différentes régions du monde ne sont pas concernées de manière égale par ce phénomène de densification et de modernisation des moyens de transport et de communication. Par exemple, si on peut affirmer en 2014 que l'information est planétaire, il faut cependant nuancer cette portée « planétaire » car il existe des milliers de villages, des millions de personnes dans les pays du Sud qui n'ont pas accès à l'information qu'offrent les chaînes de télévision internationales, ni à Internet. De même, à côté des régions bien dotées en infrastructures de transport et de communication, des pans entiers de l’Afrique, de l’Amérique latine ou de l’Asie sont enclavés faute de moyens ou d’un accès maritime.
Les réseaux de transport sont donc un élément majeur de la mondialisation mais aussi un facteur déterminant des inégalités de développement.
► Des flux quantitativement importants (matériels ou immatériels, licites ou illicites) constituent, pour un pays, un bon indicateur de son degré d'intégration dans la mondialisation. Avoir un territoire connecté au reste du monde et aux plus importants réseaux internationaux est donc essentiel pour le dynamisme d'un État.
► Toutefois, les différentes régions du monde ne sont pas concernées de manière égale par ce phénomène de densification et de modernisation des moyens de transport et de communication. Par exemple, si on peut affirmer en 2014 que l'information est planétaire, il faut cependant nuancer cette portée « planétaire » car il existe des milliers de villages, des millions de personnes dans les pays du Sud qui n'ont pas accès à l'information qu'offrent les chaînes de télévision internationales, ni à Internet. De même, à côté des régions bien dotées en infrastructures de transport et de communication, des pans entiers de l’Afrique, de l’Amérique latine ou de l’Asie sont enclavés faute de moyens ou d’un accès maritime.
Les réseaux de transport sont donc un élément majeur de la mondialisation mais aussi un facteur déterminant des inégalités de développement.
L'essentiel
De nouvelles technologies permettent aux flux
humains, matériels ou immatériels
générés par la mondialisation de
circuler mieux et plus vite. Le monde est parcouru de
réseaux, hiérarchisés et
connectés entre eux. Ce maillage fonctionne de
l'échelle locale à l'échelle
internationale. Les progrès dans les NTIC
renforcent cette mise en réseau.
Celle-ci peut néanmoins constituer un facteur discriminant. En effet, les États de la Triade concentrent l’essentiel des trafics, autour d’eux coexistent quelques périphéries intégrées, mais des pays et des espaces restent complètement marginalisés (États d'Afrique du Nord, d'Amérique latine, Asie de l'Ouest).
Celle-ci peut néanmoins constituer un facteur discriminant. En effet, les États de la Triade concentrent l’essentiel des trafics, autour d’eux coexistent quelques périphéries intégrées, mais des pays et des espaces restent complètement marginalisés (États d'Afrique du Nord, d'Amérique latine, Asie de l'Ouest).
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