Le féminin des noms
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En français, le genre d'un nom peut être masculin
ou féminin. Cette distinction repose sur
un opposition de sexe pour la plupart des noms
animés.
Pour les autres noms, le genre est fixé par l'usage.
(Il n'y a pas d'explication à cette répartition des genres. Si l'on prend l'exemple de l'allemand, le mot soleil est un nom féminin tandis que lune est masculin !)
Exemple :
un garçon / une fille
un garçon / une fille
Pour les autres noms, le genre est fixé par l'usage.
Exemple :
le soleil / la lune
le soleil / la lune
(Il n'y a pas d'explication à cette répartition des genres. Si l'on prend l'exemple de l'allemand, le mot soleil est un nom féminin tandis que lune est masculin !)
1. Définition
On peut distinguer différents cas concernant les
noms féminins :
- les noms qui sont uniquement féminins (la lune, une réunion…), il n'existe pas de nom masculin de la même famille ;
- les noms féminins qui correspondent à un nom masculin mais n'ont pas le même radical (c'est souvent le cas des noms d'animaux (un chien / une chienne mais un cheval / une jument ou un cochon / une truie) ;
- les noms féminins qui ont la même forme que le nom masculin (un élève / une élève) ;
- les noms féminins qui sont construits à partir du nom masculin (par exemple les noms de métiers).
a. Deux mots de radical différent
Certains noms ont deux radicaux différents, un
pour le masculin et un pour le féminin.
Il s'agit souvent de mots très courants avec une signification particulière : le vocabulaire de la famille, le vocabulaire des animaux…
Exemples :
un neveu / une nièce ; un oncle / une tante
un cheval / une jument ; un mouton / une brebis
un neveu / une nièce ; un oncle / une tante
un cheval / une jument ; un mouton / une brebis
Il s'agit souvent de mots très courants avec une signification particulière : le vocabulaire de la famille, le vocabulaire des animaux…
b. Une même forme pour les deux genres
Certains noms gardent la même forme pour les
deux genres.
Dans ce cas, c'est le déterminant ou le contexte de la phrase qui permet de savoir si le nom est masculin ou féminin, ce qui est indispensable pour accorder correctement un adjectif, par exemple.
Exemple :
un élève / une élève
un élève / une élève
Dans ce cas, c'est le déterminant ou le contexte de la phrase qui permet de savoir si le nom est masculin ou féminin, ce qui est indispensable pour accorder correctement un adjectif, par exemple.
c. Ajout d'un -e à la forme du masculin
► Certains noms féminins sont
formés en ajoutant un –e à la forme du
masculin.
► Souvent, l'ajout du –e entraine des modifications orthographiques, notamment un doublement de la consonne, l'apparition d'un accent pour respecter la prononciation ou une transformation de la dernière syllabe.
Il existe des régularités de construction des noms féminins à partir du nom masculin.
Exemple :
un étudiant / une étudiante
un étudiant / une étudiante
► Souvent, l'ajout du –e entraine des modifications orthographiques, notamment un doublement de la consonne, l'apparition d'un accent pour respecter la prononciation ou une transformation de la dernière syllabe.
Exemple :
un chien / une chienne ; un boulanger / une boulangère
un chien / une chienne ; un boulanger / une boulangère
Il existe des régularités de construction des noms féminins à partir du nom masculin.
2. Les noms féminins construits
sur le radical du masculin
Selon la dernière syllabe du nom masculin, la
construction du nom féminin en ajoutant un –e
provoque une transformation de la syllabe. Dans tous ces
cas, le –e final indique le féminin mais sert
aussi à prononcer la dernière
syllabe :
► Pour les noms en –er et en –ier, l'ajout du –e entraine l'apparition d'un accent grave.
► Les noms en –eur font leur féminin en –euse, quelquefois en –trice.
► Les noms en –en et en –on doublent le n au féminin.
► Les noms en –in, –ain, –an ne prennent qu'un seul n au féminin.
► Pour les noms en –x, la lettre finale se change en s devant le e du féminin.
► Pour les noms en –f, la lettre finale se change en v devant le e du féminin.
► Pour les noms en –er et en –ier, l'ajout du –e entraine l'apparition d'un accent grave.
Exemples :
un étranger / une étrangère
un ouvrier / une ouvrière
un étranger / une étrangère
un ouvrier / une ouvrière
► Les noms en –eur font leur féminin en –euse, quelquefois en –trice.
Exemples :
un coiffeur / une coiffeuse
un auteur / une autrice
un coiffeur / une coiffeuse
un auteur / une autrice
► Les noms en –en et en –on doublent le n au féminin.
Exemples :
un collégien / une collégienne
un lion / une lionne
un collégien / une collégienne
un lion / une lionne
► Les noms en –in, –ain, –an ne prennent qu'un seul n au féminin.
Exemples :
un faisan / une faisane
un lapin / une lapine
un nain / une naine sauf un paysan / une paysanne.
un faisan / une faisane
un lapin / une lapine
un nain / une naine sauf un paysan / une paysanne.
► Pour les noms en –x, la lettre finale se change en s devant le e du féminin.
Exemple :
un époux / une épouse
un époux / une épouse
► Pour les noms en –f, la lettre finale se change en v devant le e du féminin.
Exemple :
un veuf / une veuve
un veuf / une veuve
3. Écrire les noms féminins avec ou sans
-e muet
Certains noms féminins portent un –e final
muet, il est alors une indication de genre mais ne sert pas
à prononcer la dernière syllabe. Cette
règle n'est pas fixe et dépend de la
dernière syllabe du mot.
a. Les noms féminins qui se terminent par le
son [é]
► Les noms féminins en [é] s'écrivent
–ée.
Exemples :
la fumée, une cheminée…
sauf une clé (ou clef).
la fumée, une cheminée…
sauf une clé (ou clef).
► Les noms féminins en [té] ou [tié] s'écrivent –é.
Exemples :
la liberté, l'amitié, la beauté...
sauf la dictée, la jetée, la montée, la pâtée, la portée.
la liberté, l'amitié, la beauté...
sauf la dictée, la jetée, la montée, la pâtée, la portée.
► Les noms indiquant un contenu tels que « une brouettée », « une pelletée »… sont construits en ajoutant le suffixe –tée qui indique un contenu. Il permet de construire des noms toujours féminins et commande cette orthographe avec un –e muet.
b. Le -e muet des noms féminins
En fonction de sa dernière voyelle, un nom
féminin peut s'écrire avec un –e
muet qui rappelle qu'il est féminin :
On entend | Exemples | Exceptions |
[i] | la vie | la fourmi, la brebis, la souris, la nuit, la perdrix |
[y] | la vue | la bru, la glu, la tribu, la vertu |
[u] | la boue | la toux |
[ε] | la haie | la paix, la forêt |
[ωa] | la joie | la paroi, la loi, la foi, la croix, la noix, la voix, la fois |
[eu] | la queue | -- |
c. Les noms féminins sans -e muet final
► Les noms féminins en –eur ne prennent pas de
e.
► Les noms féminins en –our ne prennent pas de e.
Exemples :
une fleur, une odeur, une horreur…
sauf la demeure et l'heure.
une fleur, une odeur, une horreur…
sauf la demeure et l'heure.
► Les noms féminins en –our ne prennent pas de e.
Exemples :
une tour, une cour…
une tour, une cour…
L'essentiel
Le plus souvent les noms féminins se terminent par
un –e muet qui est la
marque caractéristique du genre. Cependant, la
formation des noms féminins à partir d'un nom
masculin entraine souvent des modifications
orthographiques lorsque le –e final
s'entend.
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