La proposition subordonnée relative (complément du nom)
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Objectif
Comprendre ce qu'est une proposition subordonnée
relative.
Savoir identifier une subordonnée relative complément du nom.
Savoir identifier une subordonnée relative complément du nom.
1. Définition : la proposition subordonnée
relative
La proposition subordonnée relative peut
être supprimée de la phrase sans que
celle-ci ne devienne incorrecte. Elle est
facultative, comme un complément du nom ou
un adjectif épithète.
Remarque :
Les compléments du nom peuvent être supprimés : ils ne sont pas essentiels.
Les compléments du nom peuvent être supprimés : ils ne sont pas essentiels.
Exemples :
J'ai trouvé ce livre [que tu m'as prêté] très intéressant.
→ J'ai trouvé ce livre très intéressant.
Les apiculteurs récoltent le miel [que les abeilles ont fabriqué].
→ Les apiculteurs récoltent le miel.
Ma mère a cueilli les haricots [que nous avions semés].
→ Ma mère a cueilli les haricots.
J'ai trouvé ce livre [que tu m'as prêté] très intéressant.
→ J'ai trouvé ce livre très intéressant.
Les apiculteurs récoltent le miel [que les abeilles ont fabriqué].
→ Les apiculteurs récoltent le miel.
Ma mère a cueilli les haricots [que nous avions semés].
→ Ma mère a cueilli les haricots.
La proposition subordonnée relative ne peut
pas exister seule sans la proposition principale.
Exemple :
« que tu m'as prêté. » → Ce groupe de mots ne veut rien dire s'il est tout seul.
Cette proposition ne se suffit pas à elle seule, elle n'a aucun sens.
« que tu m'as prêté. » → Ce groupe de mots ne veut rien dire s'il est tout seul.
Cette proposition ne se suffit pas à elle seule, elle n'a aucun sens.
La proposition subordonnée relative joue en
quelque sorte le rôle d'un adjectif.
Pour vérifier qu'une proposition
subordonnée est relative, on peut donc la remplacer
par un adjectif.
Exemples :
La voiture [qui est rouge] roule à grande vitesse.
→ La voiture rouge roule à grande vitesse.
C'est une histoire [que l'on n'oubliera jamais].
→ C'est une histoire inoubliable.
La voiture [qui est rouge] roule à grande vitesse.
→ La voiture rouge roule à grande vitesse.
C'est une histoire [que l'on n'oubliera jamais].
→ C'est une histoire inoubliable.
La proposition subordonnée relative comporte
toujours un verbe conjugué.
Elle s'inscrit dans une phrase. Il y a donc au
moins deux verbes conjugués dans la
phrase : le verbe de la proposition principale, et le
verbe de la proposition subordonnée relative.Ce type de proposition apparait donc toujours dans une phrase complexe.
Exemple :
Les mouettes [qui volent au-dessus de nous] sont nombreuses.
→ La proposition subordonnée relative « qui volent au-dessus de nous » comporte un verbe conjugué (« volent »), et elle apparait dans la phrase « Les mouettes sont nombreuses. », où il y a également un verbe conjugué (« sont »).
La phrase est donc complexe.
Les mouettes [qui volent au-dessus de nous] sont nombreuses.
→ La proposition subordonnée relative « qui volent au-dessus de nous » comporte un verbe conjugué (« volent »), et elle apparait dans la phrase « Les mouettes sont nombreuses. », où il y a également un verbe conjugué (« sont »).
La phrase est donc complexe.
2. La proposition subordonnée relative
complément du nom
La proposition subordonnée relative
complète un nom ou un groupe
nominal : elle donne des précisions
sur ce nom ou ce groupe nominal (que l'on appelle
« antécédent »).
Sa fonction est donc d'être complément du nom.
Sa fonction est donc d'être complément du nom.
La proposition subordonnée relative complément du nom apporte une information sur le nom « antécédent ». On peut la remplacer par un complément du nom.
Exemple :
J'ai mangé le gâteau [qui est au chocolat].
→ J'ai mangé le gâteau au chocolat. (complément du nom « gâteau »)
→ J'ai mangé le délicieux gâteau. (adjectif épithète du nom « gâteau »)
J'ai mangé le gâteau [qui est au chocolat].
→ J'ai mangé le gâteau au chocolat. (complément du nom « gâteau »)
→ J'ai mangé le délicieux gâteau. (adjectif épithète du nom « gâteau »)
La proposition subordonnée relative est
introduite par un pronom relatif.
Elle fait partie du groupe nominal et ne peut pas
exister seule.
Exemple :
J'ai mangé le gâteau [que tu m'as donné].
→ « que tu m'as donné » est la proposition subordonnée relative qui complète le nom « gâteau ».
Elle est introduite par le pronom « que ».
« Gâteau » est l'antécédent du pronom « que ».
La proposition relative fait partie du groupe nominal « le gâteau que tu m'as donné ».
J'ai mangé le gâteau [que tu m'as donné].
→ « que tu m'as donné » est la proposition subordonnée relative qui complète le nom « gâteau ».
Elle est introduite par le pronom « que ».
« Gâteau » est l'antécédent du pronom « que ».
La proposition relative fait partie du groupe nominal « le gâteau que tu m'as donné ».
Parfois, la proposition subordonnée relative coupe
la proposition principale en deux.
Exemple :
La fille [qui m'a parlé] était très en retard.
→ « qui m'a parlé » est la proposition subordonnée relative qui complète le nom « fille ».
Elle est introduite par le pronom relatif « qui ».
« Fille » est l'antécédent du pronom « qui ».
La proposition relative fait partie du groupe nominal « la fille qui m'a parlé ».
La fille [qui m'a parlé] était très en retard.
→ « qui m'a parlé » est la proposition subordonnée relative qui complète le nom « fille ».
Elle est introduite par le pronom relatif « qui ».
« Fille » est l'antécédent du pronom « qui ».
La proposition relative fait partie du groupe nominal « la fille qui m'a parlé ».
Remarques :
On utilise le pronom relatif « qui » lorsque l'antécédent du pronom est sujet du verbe de la proposition subordonnée relative.
On utilise le pronom relatif « que » lorsque l'antécédent du pronom est complément du verbe de la proposition subordonnée relative.
On utilise le pronom relatif « qui » lorsque l'antécédent du pronom est sujet du verbe de la proposition subordonnée relative.
On utilise le pronom relatif « que » lorsque l'antécédent du pronom est complément du verbe de la proposition subordonnée relative.
Exemples :
Les enfants [qui jouent au ballon] sont dans la cour.
→ Le pronom relatif « qui » a pour antécédent « les enfants ».
→ Qui est-ce qui jouent au ballon ? Les enfants.
→ On peut transformer la phrase complexe en deux phrases simples :
Les enfants sont dans la cour. Les enfants jouent au ballon.
On voit donc bien que « les enfants » est sujet du verbe « jouent ».
« Qui » est donc sujet du verbe « jouent » et remplace le groupe nominal « les enfants ».
La femme [que tu as rencontrée hier] est venue.
→ Le pronom relatif « que » a pour antécédent « la femme ».
→ Tu as rencontré qui ? La femme.
→ On peut transformer la phrase complexe en deux phrases simples :
La femme est venue. Tu as rencontré la femme hier.
On voit donc bien que « la femme » est complément direct du verbe « as rencontrée ».
« Que » est donc complément direct du verbe « as rencontrée » et remplace le groupe nominal « la femme ».
Les enfants [qui jouent au ballon] sont dans la cour.
→ Le pronom relatif « qui » a pour antécédent « les enfants ».
→ Qui est-ce qui jouent au ballon ? Les enfants.
→ On peut transformer la phrase complexe en deux phrases simples :
Les enfants sont dans la cour. Les enfants jouent au ballon.
On voit donc bien que « les enfants » est sujet du verbe « jouent ».
« Qui » est donc sujet du verbe « jouent » et remplace le groupe nominal « les enfants ».
La femme [que tu as rencontrée hier] est venue.
→ Le pronom relatif « que » a pour antécédent « la femme ».
→ Tu as rencontré qui ? La femme.
→ On peut transformer la phrase complexe en deux phrases simples :
La femme est venue. Tu as rencontré la femme hier.
On voit donc bien que « la femme » est complément direct du verbe « as rencontrée ».
« Que » est donc complément direct du verbe « as rencontrée » et remplace le groupe nominal « la femme ».
L'essentiel
La proposition subordonnée relative est une
expansion du nom introduite par un pronom relatif.
Elle complète un nom ou un groupe nominal, que l'on appelle son « antécédent ».
Sa fonction est d'être complément du nom.
On peut la supprimer de la phrase sans que celle-ci ne devienne incorrecte.
Elle ne peut pas exister seule, sans une proposition principale.
La proposition subordonnée relative complément du nom joue en quelque sorte le rôle d'un adjectif.
Elle complète un nom ou un groupe nominal, que l'on appelle son « antécédent ».
Sa fonction est d'être complément du nom.
On peut la supprimer de la phrase sans que celle-ci ne devienne incorrecte.
Elle ne peut pas exister seule, sans une proposition principale.
La proposition subordonnée relative complément du nom joue en quelque sorte le rôle d'un adjectif.
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